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e) Précision des coordonnées obtenues : dans le premier cas, erreur moyenne
de l’ordre de 3 à 4 m en X et Y, de 2 m à 2,50 m en Z.
Dans le deuxième cas, précision évidemment très variable avec la densité
et la précision du canevas d’appui.
/) Temps consacré à chaque étape du travail : durée moyenne pour un couple :
Premier cas :
Passage à l’appareil : 2 h 15 (2 personnes),
Calculs et compensations : 1 h 30 (1 personne);
Deuxième cas :
Passage à l’appareil : 1 h 45 (2 personnes),
Calculs et compensations : 0 h 50 (1 personne).
g) Le Stéréotopographe Poivilliers — SOM type B est parfaitement adapté
à ce genre de travaux et convient particulièrement bien, grâce à ses cercles
divisés, au mode opératoire adopté.
Outre ces travaux pratiques, sont à signaler les travaux expérimentaux
ci-dessus :
1° Pour mémoire, essai contrôlé n° 1 sur le polygone suisse, auquel ont
été appliquées successivement les 2 méthodes indiquées;
2° Un essai d’aérotriangulation à grande échelle, en vue d’étudier les
possibilités d’application de la première méthode à la détermination
du canevas nécessaire aux levés réguliers à échelle supérieure à
1:10.000 (en particulier levés cadastraux).
La mission comportait 4 bandes de 20 clichés (longueur 10 à 11 km). Echelle
des clichés : 1:9.500 — même chambre que ci-dessus. Hauteur de vol : 1.400 m.
— Rapport à la base à l’altitude de vol compris entre 1:3 et 1:2.
Préparation sur le terrain d’un couple sur 10 (3 couples par bandes).
Précision des résultats : erreur moyenne de ± 0,40 m en X et en Y,
± 0,60 m en Z.
10. Grande-Bretagne.
a) Remarques générales.
L’emploi de l’aérotriangulation est pratiquement limité aux organismes opé
rant dans le Royaume-Uni. Les gabarits à fentes et les projecteurs Multiplex
sont employés dans certains services coloniaux.
Pour les travaux en territoire colonial, il semble qu’on emploie le Multiplex
et le « slotted templet » pour les échelles du 1:50.000 et plus petites. Pour
le 1:25.000 et les échelles plus grandes, en emploie les restituteurs mécaniques.
Les organismes privés ont tendance à renforcer la préparation au sol pour
éviter l’emploi de l’aérotriangulation. Les services gouvernementaux, qui trai
tent des surfaces plus grandes à des échelles standardisées, tendent au con
traire à remplacer la préparation au sol par l’aérotriangulation, ce qui peut
être, dans une certaine mesure, une conséquence des difficultés de recrutement
des topographes. D’où un intérêt croissant pour l’emploi des restituteurs de
premier ordre et des méthodes d’aérotriangulation.