i des
'chni-
eliers
mpri-
Nord
js au
nt de
mires
ision,
>, cit.
japier
nnée,
e etc.
ANNEXE I
LA MACHINE A MESURER MU 214 B
DE LA SOCIÉTÉ GENEVOISE D'INSTRUMENTS DE PHYSIQUE
Cette machine dérive, au prix de quelques modifications simples demandées au
constructeur, d'une machine à mesurer de série. Les modifications ont porté essentiel-
lement sur la possibilité d'examiner dans toute leur étendue des plaques de format
19 x 19 cm ou même de format 9 x 9 pouces pour faire diverses mesures telles que :
emplacement de repères de fond de chambre, planéité de plaques, de cadres d’appui
ou de plateaux-presseurs, etc.
x
Aucune machine à mesurer réellement précise ne permet, à la connaissance de
l’Institut Géographique National, une détermination directe dans toute l’étendue du
format. Il a donc fallu accepter de travailler par demi-format. La course en Y de la
machine de série est de 10 cm. Elle eût pu suffire au prix d’une petite difficulté de mise
en place pour le format habituellement utilisé à l’I.G.N. (19 x 19), mais eût été insuf-
fisante pour le format 9 x 9 pouces. Les plans de la machine de série ont pu être modifiés
pour que l'appareil livré à I.G.N. comporte une course en Y de 12 cm, la course en X
(40 cm) étant largement suffisante pour le dépouillement des clichés servant à la mesure
de la distorsion, méme sur la diagonale de ces derniers.
La machine MU 214 B est équipée de règles étalons graduées au moyen des machines
à diviser linéaires utilisées par le constructeur pour la confection des mètres prototypes
commandés par les divers bureaux nationaux de Poids et Mesures. Massive et stable,
elle est commode d’emploi grâce à la facilité d’accès de ses organes, à la maniabilité de
ses volants, etc. Elle permet des mesures en coordonnées rectangulaires : dépouillement
des plaques servant à la détermination de la distorsion des objectifs, détermination de
la position relative des repères de fond de chambre, emplacement du point principal
d'autocollimation par rapport à ces repères, etc, et des mesures en profondeur (la
course en Z est de 15 cm, ce qui est aussi la hauteur maximum que peut présenter l’objet
à mesurer) : planéité du cadre d’appui des fonds de chambre, du plateau-presseur de
chambres à film, des plaques photographiques utilisées pour la prise de vues
aériennes, etc.
Les mesures en coordonnées rectangulaires sont effectuées dans le plan horizontal
au moyen des déplacements rigoureusement perpendiculaires du coulisseau longitudinal
portant les pièces à mesurer et du coulisseau transversal portant les microscopes de
pointé. Chaque coulisseau porte une règle étalon de grande précision faite en acier inoxy-
dable, de coefficient de dilatation thermique très voisin des métaux constitutifs de l’en-
semble de la machine. La précision de chaque division est garantie au micron près.
Chaque règle est visée au moyen d’un microscope micrométrique solidaire du bâti,
donc fixe quand le coulisseau se déplace avec sa règle. Les microscopes de lecture sont
montés sur des supports robustes, leur partie supérieure est inclinée vers l’opérateur.
Ils sont munis de micromètres oculaires dont le réticule de verre porte un double trait
central et une division donnant les dixièmes de millimètre. Le tambour des micromètres
est divisé en cent parties égales, chacune d’elles valant 1 u. Les deux microscopes de
lecture sont éclairés en lumière verte.
Des mesures en Z peuvent être effectuées grâce au déplacement d’un microscope
vertical se déplaçant grâce à une glissière aménagée dans le coulisseau transversal. Ce
microscope est doté d’un palpeur et d’un oculaire micrométrique analogue à celui des
microscopes de lecture en X et en Y. Il a une capacité de mesure propre de 20 mm en
profondeur et peut être déplacé, comme il a été dit plus haut, sur 15 cm. Le palpeur est
> oa = ig
0