Full text: Reprints of papers (Part 4b)

  
COMMISSION v [j 
Appendix to the INT. ARCHIVES OF 
Extrait du n° 44 du « Bulletin declacSestété Ralgey vo. XII-a 1056 
de Photogrammétrie » (Frir—+956> 
  
  
G. LEMAIRE, 
Géographe-Adjoint 
à l'Institut Géographique Militaire de Belgique. 
DÉTERMINATION EXPÉRIMENTALE 
DE LA PRÉCISION PLANIMÉTRIQUE ET ALTIMÉTRIQUE 
DANS LA RESTITUTION PHOTOGRAMMÉTRIQUE D'OBJETS 
DE PETITES DIMENSIONS. 
MÉTHODE DE CALCUL DE LA DISTORSION. 
(Communication présentée à la Commission V 
du VIIH* Congrés international de Photogrammétrie.) 
RESUME. 
La méconnaissance de la distorsion reste un des principaux obstacles au développement 
de la photogrammétrie dans le domaine des objets de petites dimensions. L'auteur 
propose une méthode qui permet de la calculer dans les conditions particulières de la 
prise de vues. 
La réalisation simple et peu coûteuse des dispositifs correcteurs implique l’emploi 
d'appareils du type mécanique. C’est le stéréocartographe Santoni modèle IV qui a été 
adopté. 
Un exemple a été traité dans le cas d’un objectif photographique de 16 mm de distance 
focale utilisé à un grandissement voisin de 10 X. Les résultats obtenus révèlent une 
précision comparable à celle des travaux de la photogrammétrie classique, soit : 
en planimétrie : o, , — * 24 
en altimétrie : o. + 3,3% 
à l'échelle de l'objet. 
Une adaptation des appareils restituteurs et du dispositif de prise de vues permettrait 
d'accroitre encore cette précision. 
1. INTRODUCTION. 
Dans une premiére étude [1], nous avions proposé une méthode qui visait 
à déterminer, par la stéréphotogrammétrie, les caractéristiques d'une chambre 
de prise de vues destinée à la photographie des objets de petites dimensions. 
Ces recherches, effectuées en collaboration avec M. PASTIELS, Docteur à 
l’Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique, nous avaient déjà permis 
d'obtenir des résultats satisfaisants dans des restitutions destinées à des études 
biométriques dans le domaine particulier de la conchyliologie [2]. 
Néanmoins, les moyens réduits dont nous disposions à l’époque ne nous 
avaient pas permis de résoudre complètement le problème de la reconstitution 
des faisceaux perspectifs. En effet, la distance principale de restitution différait 
sensiblement de la distance principale image à la prise de vues et aucun des 
objectifs photographiques dont nous disposions n’avait une distorsion com- 
parable à celle des dispositifs correcteurs utilisés dans nos travaux courants. 
Pour améliorer nos conditions de travail, nous avons évidemment choisi 
parmi les différentes solutions celle qui, à précision égale, est la moins coû- 
teuse et la plus générale. Elle consiste en l'emploi de stéréorestituteurs du type 
mécanique qui utilisent des dispositifs correcteurs assimilant les variations de 
 
	        
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