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réalisées sur le terrain, de l'amélioration de la qualité, de la réduction des délais (la
restitution ne dépend pas des circonstances atmosphériques), de la possibilité d'utiliser
à pleine journée les appareils, enfin de la durée, qui peut étre trés longue, d'un appareil
de l'ordre.
Si l'on compare un appareil de restitution simplifié (tel le pantographe restituteur)
à un appareil de premier ordre, il convient en outre de rappeler d'une part qu'au pan-
tographe il faut associer un redresseur (appareil également assez onéreux) d'autre part
que les appareils simplifiés exigent de telles précautions qu'un contróle constant des
travaux est nécessaire.
ANNEXE
Étude des précisions planimétriques et altimétriques
qu'aurait permis d'obtenir l'exploitation de la couverture au 1/10.000
Comme il a été indiqué dans le rapport précédent, l'I.G.N. avait fait exécuter,
en vue du levé de Donzy, deux prises de vues sur plaques, l'une à l'échelle du 1/10.000,
l'autre à l'échelle du 1/6.000.
La couverture photographique au 1/10.000 avait été faite dans le but d'alléger
les travaux de préparation, les seuls couples au 1/10.000 étant préparés sur le terrain
puis mis en place sur l'appareil pour se créer, sinon tous les points nécessaires à la mise
en place des couples au 1/6.000, tout au moins les points de mise à l'échelle de ces couples.
En fait le canevas de préparation permit l'exploitation directe des couples au 1/6.000.
Il est apparu cependant intéressant d'essayer de voir les précisions planimétriques et
altimétriques qu'aurait permis d'obtenir l'exploitation des clichés au 1/10.000.
Dans ce but, aprés achévement de la restitution, un couple de clichés au 1/10.000
a été mis en place en n'utilisant que les points de préparation strictement nécessaires
(3 points déterminés en X Y Z, 8 points cotés).
La mise en place achevée, on releva sur l'appareil les X et Y des points identifiables
du couple déterminés en Y X Z sur le terrain en choisissant ceux, tels que pignons de
maisons, de hangars, dont la définition était la meilleure. De ces lectures on déduisit
par calcul les « coordonnées-appareil » de ces points dans le systéme de projection
Lambert utilisé et on put ainsi connaitre l'erreur moyenne planimétrique qui fut trouvée
égale à 0,12 m.
De méme, on cota à l'appareil tous les points identifiables du couple connus en z
ce qui permit de calculer l'erreur moyenne altimétrique des cotes déterminées à l'appareil
qui fut trouvée égale à 0,15 m.
En conclusion, une couverture photographique au 1/10.000 donne plus de latitude
au préparateur pour le choix des points naturels à déterminer en X Y Z ; elle permet
d'obtenir à la restitution une précision planimétrique moyenne de l'ordre de 0,12 m
largement suffisante puisque l'erreur graphique de 1/10 de millimétre correspond à
0,20 m à l'échelle du 1/2.000; elle permet également d'atteindre une précision moyenne
altimétrique de l'ordre de 0,15 m sans signalisation préalable des points au sol, précision
qui parait convenable pour l'exécution d'un levé urbain si on admet que le nivellement
des corps de rues est justiciable d'opérations sur le terrain.
Remarquons pour terminer qu'il y a intérét, pour ne pas perdre de précision dans
la transmission appareil-coordinatographe, à utiliser un appareil de restitution ayant
une course importante en Z et à former l'image plastique à l'échelle maxima. En ce sens,
l'emploi à la prise de vues de chambres à courte focale est préférable.