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Il faut signaler enfin le développement de la restitution analytique, à partir de mesures
de haute précision effectuées sur mono ou stéréocomparateur et entièrement traitées par calcul
automatique, dont l'intérêt s'est révélé très grand pour de nombreux problèmes non-topographi-
ques, car elle permet d'atteindre une précision très supérieure à celle de la restitution analogi-
que ou de la restitution numérique d'un modele analogique,
3°/ La restitution photographique, pratiquement inexistante en 1964, s'est largement développée
depuis cette date :
- La Division des Travaux Topographiques de la Direction de l'Aménagement Foncier et
de l'Urbanisme (D. T. T. ) fait un usage intensif de l'orthophotoplan pour l'établissement des
plans topographiques aux grandes échelles des zones urbaines, L'orthophotoplan, habillé d'un
carroyage, de la toponymie et de l'hypsométrie est, dans de nombreux cas, suivi de la carto-
graphie (dessin direct par identification et calquage) ; le gain en qualité, rapidité d'exécution
et prix de revient est important par rapport aux méthodes antérieurement pratiquées par la
DT.
L'orthophotoplan est aussi utilisé comme guide pour l'enregistrement numérique, sur
appareil Matra-SFOM 920, des données nécessaires au tracé automatique du parcellaire, Les
informations sont captées et codées dans le modèle photogrammétrique ou sur un plan cadas-
tral ou topographique existant et accordé mathématiquement à ce modèle photogrammétrique.
Ces données, stockées sur bandes magnétiques, sont ultérieurement restituées automatique -
ment, avec signes conventionnels, sur machines Calcomp.
- L'I. G. N. a utilisé depuis 1968 un stéréomat Wild B 8 surtout pour des études et recher-
ches : le fonctionnement de l'appareil et les résultats obtenus sont très satisfaisants, Les
études ont montré que la meilleure voie à adopter, pour obtenir simultanément en orthophoto-
graphie une excellente qualité d'image et une très grande précision métrique, consiste dans
l'utilisation de la chaîne de production suivante : enregistrement automatique au stéréomat de
profils très rapprochés - utilisation de ces profils par une "troisième chambre'' à projection
optique, travaillant en différé,
Des études sur la reproduction des orthophotographies et leur transformation en "pic -
tocartes'", documents qui semblent très intéressants pour une cartographie rapide de régions
encore peu développées, ont été également menées à bien.
VI, - Applications non-cartographiques.
Les points les plus importants à souligner dans ce domaine en grande expansion, sont :
- le développement des travaux traités analytiquement ; de nombreuses expériences ont été faites
à TI.G.N. sur les meilleures méthodes d'enregistrement photographique (emploi de diverses
chambres métriques, matérialisation de points par cibles de diverses formes, eic,..), d'exécu-
tion des mesures et de programmation des calculs, L'amélioration trés importante de la préci-
sion des résultats apportée par ces méthodes a offert la possibilité de contrôles photogrammé -
triques d'ouvrages d'art avec une haute précision : profils de tunnels routiers (quelques dixièmes
de mm. ), immeubles de très grandes dimensions (tour Maine - Montparnasse : 2 mm).
- le développement des levés architecturaux et archéologiques en France et à l'étranger (I. G. N.,
Société francaise de stéréotopographie) ; un Conseil scientifique de photogrammétrie architectu -
rale et archéologique a été créé pour codifier et favoriser l'application des méthodes photogram-
métriques, Ces travaux ont été étendus récemment à l'étude globale des centres historiques
(coupes, élévations d'ensemble, etc...) et à la protection des sites,
- l'extension des applications de la photogrammétrie à très courte distance : études sur maquette,
déformations de poutres métalliques, études de revêtements routiers, etc... ; les études d'objets
en mouvement rapide : intumescences, houle (par hélicoptère), etc.
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