Full text: Commissions V, VI and VII (Part 5)

gées quelques conclusions importantes. m eo 
1?- Pour obtenir une synchronisation de haute précision, les méthodes habituelles de déclenche- 
ment simultané des deux obturateurs par commande mécanique, commande électrique ou télé- 
commande radio-électrique ne peuvent suffire. On ne peut, avec ces méthodes, assurer la syn- 
chronisation à mieux que 0, 001 seconde et encore est-ce trés difficile, compte-tenu.des conditions 
de fonctionnement des obturateurs.On a donc recours à l'une des solutions suivantes : 
- travail en open-flash dans l'obscurité, obturateurs ouverts, l'objet" à enregistrer 
étant alors matérialisé par des éclairs. 
- emploi d'une seule chambre photographique avec dédoublement de l'image à l'aide d'un 
systéme de miroirs placés devant l'objectif. Cette solution semble s'appliquer particuliérement 
bien à des objets assez petits qui se déforment ou se déplacent trés rapidement. C'est le cas de 
la membrane d'aluminium étudiée par T. Bednarski et A. Majde : cette membrane, d'un diamètre 
utile de 20 cm, est assujettie par un collier au hublot d'un réservoir contenant de l'eau et, dans 
ce réservoir, on fait éclater un explosif qui transforme la membrane plane en une calotte d'envi- 
ron 6 cm de profondeur ; l'opération ne dure que 3. 10-3 seconde et, pour pouvoir la suivre avec 
toute la précision voulue, la synchronisation doit être assurée à 0, 0001 seconde près. Il semble 
bien que, dans un tel cas, seul le dédoublement de l'image par des miroirs créant deux points de 
vue virtuels permet d'obtenir la précision voulue. 
2°- Ce dernier travail pose également avec acuité un autre problème difficile, celui de la cadence 
de prise de vues. Si l'on veut, en effet, non seulement relever la forme et la position de l'objet 
en des instants successifs, mais déterminer également la vitesse de variation des grandeurs 
relevées, il faut mesurer les intervalles de temps séparant les prises de vues. Les travaux du 
Symposium ont fait apparaître deux solutions : 
- emploi de lampes stroboscopiques dont il est possible de régler les intervalles d'allu- 
mage. F. Lóschner (mouvements d'un bateau-maquette), R. Meyer (rotation de l'eau dans une 
pompe centrifuge) ont eu recours à ce procédé ; © © 
- emploi d'une caméra cinématographique dont la cadence de succession des images peut 
être réglée ou étalonnée avec une grande précision : cadence de deux images/seconde (J. Taylor, 
trafic routier), de 125 images/seconde (V. Kratky, véhicule heurtant une barrière), de 8. 000 
images/seconde (T. Bednarsky, formage d'une membrane). 
  
Signalons aussi la méthode retenue par J. Tariel pour étudier une surface d'eau en mou- 
vement rapide dans un bassin-maquette fermé par un piston. Le phénomène étant reproductible, 
l'expérience a été répétée douze fois en décalant chaque fois dans le temps la prise de vues. Bien 
que l'expérience ne dure que 3/4 de seconde, on a pu ainsi relever douze états successifs de la 
surface de l'eau pendant ce court laps de temps. 
3°_ Secondairement, certains enregistrements auxiliaires nécessaires à l'étude poursuivie ont 
été effectués : par exemple, la direction et la force du vent pour le relevé photogrammétrique 
des formes successives prises par une voile de bateau (R. Farrand), les indications fournies par 
les instruments de bord d'un avion lors du contrôle photogrammétrique de ces instruments (G. 
Remetey-Filopp). Bien entendu, ces enregistrements doivent étre synchronisés avec les prises 
de vues. Bien que peu d'indications soient données par les auteurs, il semble que cette synchro- 
nisation n'ait pas présenté de difficultés particuliéres. 
  
4?- En ce qui concerne le schéma d'organisation de la prise de vues, les méthodes stéréophoto- 
grammétriques sont les seules auxquelles on puisse avoir recours chaque fois que l'objet étudié 
est tridimensionnel et se déforme et se déplace d'une facon quelconque. La plupart des auteurs 
des communications les ont employées et ont donc eu à assurer la synchronisation des chambres. 
  
Les difficultés de cette synchronisation disparaissent en monophotogrammétrie, c'est- 
à-dire lorsqu'il est possible de n'employer qu'une seule chambre de prise de vues. Deux cas 
permettent d'avoir recours à cette solution : 
  
entre ce plan et le plan du cliché, l'orientation constante du faisceau étant obtenue par des repères 
- l''objet'' est plan ou assimilable à un plan ; il y a alors correspondance homographique @ a 
déterminant des directions fixes ; dans la communication de J. Taylor (trajectoires et vitesses 
mi4- 
 
	        
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