Cette revue reunit plusieurs centaines de references et offre une vue d’ensemble des applications biomedicales
de la stereophotogrammetrie. L’auteur cite egalement quelques-unes des raisons pour lesquelles les applica-
tions biomédicales ne sont pas devenues d'usage courant, tel que le manque d'un programme de recherche
stable, ainsi que la limitation du développement d'une instrumentation appropriée à l'usage biomédical.
Malgré ces retards, il est évident et irréfutable que les techniques stéréophotogrammétriques peuvent
contribuer beaucoup aux sciences biomédicales et à la médecine clinique.
22. Higgins, P.T.; Alice, M.B. et McGivern, R.F.
Etats Unis
APPLICATIONS INDUSTRIELLES DE LA PHOTOGRAMMÈTRE À COURTE DISTANCE
L'industrie des métaux est à la recherche de meilleures méthodes pour l'inspection ou le contróle numérique
de grosses piéces, le but étant une utilisation plus efficace des nouveaux appareils de contróle numérique et des
méthodes améliorées d'assemblage pour les grosses piéces. Cette étude décrit certains domaines oü des mesures
stéréophotogrammétriques peuvent étre efficacement mises en oeuvre, comme définis dans une étude récente.
On fait un résumé des méthodes de base et des caractéristiques de l'appareillage qui.ont été définées
expérimentalement, et des progres technologiques qui seront nécessaires avant que les techniques photo-
grammétriques puissent étre utilisés à plein profits. Des facteurs économiques sont aussi discutés.
23. Hottier, P.
France
CONTRIBUTION À L'ÉTUDE EXPERIMENTALE DE LA PRÉCISION DE
LA PHOTOGRAMMÉTRIE ANALYTIQUE À COURTE DISTANCE (7-12M)
DANS LE CAS DU COUPLE
Les couples de photographies étudiés dans ce rapport ont été pris avec des chambres métriques orthoscopiques.
La plupart ont été pris avec une chambre Zeiss TMK (p = 60 mm) sur des polygones expérimentaux étalonnés
par microtriangulation avec une précision supérieure, a priori, à celle des déterminations photogrammétriques.
On procède de manière classique: comparaison des résultats obtenus par photogrammétrie et des résultats
obtenus par microtriangulation, en des points de contrôle n’intervenant en aucune manière comme points
d’appui, bien répartis et en nombre suffisant. On utilise à cette fin les résidus spatiaux quadratiques et les
résidus spatiaux maximaux ramenés au plan du cliché et exprimées en microns.
L'étude montre d’abord qu’on peut «superposer» sans dommage, par homographie, les différentes photogra-
phies prises en une même station. On étudie ensuite, dans différents cas, comment obtenir la meilleure précision
avec deux méthodes différentes de calcul (équations de colinéarité, orientation relative ).
La partie essentielle du rapport étudie, dans quelques cas de schémas de prise de vues, comment varie la
précision avec le nombre de pointés sur chaque point, avec le nombre de repères (cibles) définissant chaque
point (le «point» étant le barycentre des repères), enfin avec le nombre de photographies prises en chaque
station. On constate que la précision s’accroît:
- lorsqu’on augmente le nombre de pointés de 1 a 3 (gain de 20 à 25%); au-delà de 5 pointés, il n’y a plus
d’amélioration;
- avec le nombre de «cibles» définissant chaque point (gain de 50% et même 75% entre une et trois cibles);
au-delà de trois cibles, la précision reste sensiblement la même;
- avec le nombre de photogtaphies prises en chaque station; accroissement considérable jusqu'à trois ou
quatre photographies.
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