Les traces des mouvements de l'écorce terrestre peuvent étre directement appréciées sur les photos aériennes
assemblées, tout d'abord les éléments tectoniques linéaires indiquant les fractures des roches puis les plis qui
ont stabilise les déformations plus plastiques. Naturellement les limites d'étendue des différents types de roche
peuvent étre appréciées de facon graphique permettant de réduire les traces de minéralisation aux types qui
peuvent étre considérés génétiquement du point de vue de la minéralisation.
Sur la base de l'interprétation des photos aériennes couvrant environ mille m les auteurs ont dressé la carte
géologique minérale et tectonique du terrain, qui comporte plusieurs milliers d'éléments de structure de
montagne et sert non seulement à la recherche mais à la préparation de cartes récouvrant des régions similaires
ou plus importantes. L'évaluation faite sur la base des observations sur le terrain et de l'interprétation des
photos aériennes permettent des constations génétiques sur les minéralisations: sur le terrain en question, par
exemple, on a trouvé que les plissements précédaient la minéralisation, tandis que les fractures avaient lieu, en
général aprés la minéralisation.
27. Murtha, P.A.
Canada
CLASSEMENT DES DOMMAGES FORESTIERS A L’AIDE
DE PHOTOS AERIENNES
On a préparé un guide (à illustrations en couleurs) d'interprétation des photos aériennes pour étude des
dommages forestiers (Murtha, 1971). Au moyen d'une clef, on y décompose les dommages forestiers de divers
genres selon 31 syndromes de dommages. Bien que distincts les uns des autres, ces syndromes ne s'excluent pas
mutuellement. Un seul agent peut étre à l'origine de plusieurs syndromes. Réciproquement, un syndrome
donné peut étre l'effet de plusieurs agents. Pour vérifier avec quelle précision le guide définit les syndromes,
on s'est servi de la clef pour interpréter, du point de vue des dommages, des photos couleurs à l'infrarouge
d'une forét aménagée intensivement. Les résultats de l'interprétation ont ensuite fait l'objet d'une vérification
sur le terrain.
L'interprétation a permis d'indentifier une grande variété de dommages forestiers, notamment des dommages
causés par les insectes et les vecterus de maladie ainsi que par divers autres facteurs biotiques. Méme si l'objet
de l'étude était une forêt aménagée intensivement, 47% du volume endommagé avaient subi un dommage de
type I et consistaient en arbres défoliés et morts. (Ce chiffre représenterait le volume total des dommages dans
un inventaire forestier oü l'on ne compterait que les arbres morts). Des dommages de type II (défoliation
partielle ou déformation des arbres) ont été relevés dans 31% du volume endommagé; des défoliations limitées
à la cime des coniféres (type IIA), causées dans la plupart des cas par la rouille vésiculeuse du pin blanc,
constituaient 25% de ces dommages. Et des dommages de type III (coloration du feuillage ) ont été relevés dans
23% du volume endommagé; 8% de ces dommages étaient constitués par du feuillage mort et de chiffre
viendrait après une autre saison de végétation s’ajouter aux 41% de dommages de type I. La communication
qui sera présentée au congrès contient une brève étude des syndromes de dommage et de leurs causes.
Les syndromes décrits dans la clef à l’usage des photointerprètes ont été plus que suffisants pour le classement
des dommages. La description photographique de l’arbre a servi beaucoup plus à localiser l’arbre sur le terrain
qu’à trouver la cause des dommages forestiers. Les photointerprètes n’ont fait aucune erreur par inclusion et
celles qui ont été faites étaient dues à une coloration automnale hâtive des feuilles. (Certains chercheurs sont
d'avis qu'une coloration automnale hátive est un syptóme de tension chez l'arbre). Tous les arbres à l'origine
des erreurs par inclusion avaient un dhp inférieur à 3.6 po. et n'auraient habituellement pas été dénombrés
dans un inventaire forestier. Comme les arbres intermédiares ou dominés cachés sous la couronne d'un arbre
dominant sont invisibles sur une photographie aérienne, les photointerprétes ont fait quelques erreurs par
exclusion à cause d'eux.
L'essai de la clef a démontré qu'il était possible d'identifier les syndromes de dommages forestiers et qu'il était
parfois impossible, méme sur le terrain, de trouver la cause des dommages.
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