Pour les régions rurales, l'échelle 1/2.000 est
indiquée tandis que pour les régions urbaines
la grande densité des informations nécessite
une échelle 1/1.000, voire 1/500. Une échelle
plus grande pour les régions urbaines provient
du fait qu'il faut créer de l'espace pour y por-
ter les inscriptions d'ordre technique et admi-
nistratif. Ces plans pourraient être obtenus par
un simple agrandissement. Le changement
d'échelle et l'assemblage des feuilles doivent
s'effectuer facilement.
6.3. Dimensions du plan.
Les dimensions ne sont pas fixées par des li-
mites administratives mais doivent au contrai-
re étre adaptées à la découpe de la carte topo-
graphique nationale. Ensuite ce sont les tech-
niques de reproduction et les facilités de mani-
pulation qui fixeront le format du document.
Le format DIN AO avec dimensions 50 x 100
cm semble être le format le plus indiqué.
6.4. Contenu du plan.
Le plan doit servir comme base de localisa-
tion et comme porteur d'informations techni-
ques, juridiques, économiques et fiscales se rap-
portant au sol. Mais, en plus de ces renseigne-
ments, il doit contenir la localisation d’un ré-
seau de points planimétriques et altimétriques
qui serviront, en cas de nécessité, à un lever
précis, par la topographie classique. En résu-
mé, les indications suivantes sont nécessaires
— Réseau de points fixes.
— La valeur culturale des sols (pédologie).
— Des informations en rapport avec le ca-
dastre et le registre foncier.
— Les courbes de niveau
i m).
— Des données d'ordre technique : condui-
tes et câbles.
— Des informations d'ordre écologique.
(équidistance
6.5. La forme du document.
Le plan ne pourra pas contenir toutes les in-
formations citées en partant d'un seul docu-
ment. Nous établirons donc une distinction en-
tre l'information à caractére variable et l’autre
à caractére permanent.
Par «éléments variables » on comprend : les
points topographiques ; les limites parcellaires
de la propriété ; les limites entre le domaine
public et le domaine privé ; l'infrastructure ;
le plan de secteur ; les conduites et les câbles.
Par «éléments permanents » on comprend :
le carroyage ; les courbes de niveau; les limi-
tes des zones pédologiques ; la toponymie.
Les éléments permanents seraient repris par
surcharge, sur l’orthophotoplan, tandis que les
éléments variables seraient repris sur des feuil-
les transparentes qu'on peut superposer à l'or-
thophotoplan. Chaque. théme dispose de son
propre transparent, tenu à jour par des spécia-
listes en la matiére. Un service central jouerait
le róle de conservateur de ces documents mais
serait en outre responsable de l'orthophotocar-
te de base qui serait renouvelée tous les cinq
ans.
6.6. Imprécision du document.
Ces documents présentent une imprécision
graphique comprise entre 0,2 et 0,3 mm tan-
dis que les points topographiques isolés for-
ment un ensemble cohérent dans le système de
projection national dont l’erreur standard ne
peut pas dépasser 10 cm.
7- SOLUTION PROVISOIRE
ET CONVERSION.
Il est évident que les documents existant ac-
tuellement sont exploités et intégrés dans la
cartographie proposée. Lors de cette opération,
on peut être amené à intégrer un document
existant de moindre valeur métrique dans ce-
lui qu’on désire obtenir finalement. Ceci im-
plique la déformation d’un périmètre de ma-
nière à le faire coïncider avec le correspondant,
celui-ci ne dépassant pas l’imprécision désirée.
La transformation peut se faire par «anamor-
phose ». Il s'agit d'une interpolation à deux
dimensions dans laquelle les valeurs de la fonc-
tion de transformation sont données en tous les
sommets du polygone et où on interpole linéai-
rement sur les côtés.
Dans le cas d’un pays qui ne dispose pas en-
core d’une documentation, une solution expé-
diée et provisoire s'impose. Ici, on pourrait se
contenter de simples agrandissements de pho-
tographies aériennes sur lesquelles on trouve-
rait suivant l’utilisation spécifique, les infor-
mations désirées.
Dans tous les cas, ces documents ne sont que
provisoires puisqu'on constate actuellement
une nette tendance en faveur d'une cartogra-
phie dite « métrique », méme dans les pays qui
se sont contentés jusqu'à ce jour, d'une docu-
mentation qualitative uniquement.
Puisque la transformation, le complétement