et la mise à jours des plans dessinés existants est
une entreprise techniquement impossible et
économiquement non justifiable, nous propo-
sons la cartographie photographique, qui pré-
sente des possibilités remarquables. Cette mé
thode permet la révision réguliére qui pourra
étre entreprise dans les meilleures conditions.
8. NUMERISATION DU PLAN
POLYVALENT.
8.1. Introduction.
Dans les milieux qui s'occupent de la confec-
tion de plans, on est conscient du fait que les
utilisateurs de ceux-ci exigent des documents
de plus en plus complets dans des délais de plus
en plus courts. Seule l’automatisation est capa-
ble de répondre à ces exigences et de fournir
d’une façon complète les informations propres
à une cartographie multidisciplinaire. Un
temps de réponse très court est automatique-
ment lié à la banque de données qui s'appuie à
son tour sur une forme numérique du plan.
A cóté du caractére graphique du plan pro-
posé, une exploitation numérique souple et ef-
ficace s'impose actuellement. La qualité énor-
me d'informations contenues dans le plan pho-
tographique doit pouvoir conduire à une carto-
graphie thématique sélective. Une automatisa-
tion correctement structurée est capable d'ap-
porter une réponse au probléme posé sous la
forme d'un plan dessiné ayant ses caractéristi-
ques propres. Mais en plus, la numérisation
peut servir comme agent de liaison qui crée un
lien étroit entre les éléments à caractére carto-
graphique et ceux qui se rapportent aux as-
pects administratifs, juridiques, statistiques ou
spécifiques de la région envisagée.
Cette documentation mixte et intégrée est
de la plus haute importance et devrait être en
mesure de fournir les données nécessaires à
l'administration publique et au secteur privé.
Des lors, il faut développer, à cóté d'un « pro-
cessus de méthode », un « processus de fabrica-
tion » qui permettra une exploitation rapide et
rentable.
La numérisation directe ou indirecte d'une
image graphique constitue un outil puissant
qui nécessite pourtant une méthodologie vala-
ble permettant la saisie, le contróle, la correc-
tion éventuelle, l'enregistrement, le classement
et la mise à jour des informations.
8.9. Là saisie.
La saisie ne peut étre organisée dans le seul
dessein de reproduire un document graphique
mais doit permettre en plus la gestion intégrée
d'un ensemble d'informations spécifiques tant
qualitatives que quantitatives. Le type d'acqui-
sition, dépend de l’organisation existante et
peut se faire directement à partir du modèle
photogrammétrique, ou à partir d’un docu-
ment graphique métrique par numérisation. Il
semble que la première méthode présente plus
d'avantage grâce à son caractère plus général
et plus homogène.
8.3. Contrôle et correction.
Le système d’enregistrement autonome ou
non connecte nécessite un dessin schématique
pr-alable qui permettra la correction «à posté-
riori » du support original. Cette méthode peut
être envisagée dans le cas où la production d'un
document graphique constitue le but final.
Mais dans le cas plus général qui est envisa-
gé ici, l'opérateur doit pouvoir contrôler et cor-
riger ses enregistrements sur-le-champ, grâce à
un système en ligne ou connecté. Dans ce cas,
l'opérateur dispose d’une mémoire auxiliaire à
accès direct et d’un écran de visualisation grâ-
ce auxquels il peut rappeler un dessin complet
et corriger celui-ci aussitôt. Ce n'est qu'aprés
cette vérification suivie d’une correction éven-
tuelle, que la mise définitive sur support est ef-
fectuée.
L'intérêt réel d’un tel système dit « interac-
tif » réside dans la grande souplesse de gestion
de l'information enregistrée, puisque la mé-
moire auxiliaire permet de ranger toutes les in-
formations requises, ou de faire un contróle de
syntaxe. Le classement a pour but de permet-
tre une extraction sélective des informations
relatives aux différents détails mémorisés. Le
système interactif fonctionne donc comme un
outil analytique puissant, permettant la sélec-
tion ainsi qu’un usage multiple et répétitif.
Dans tous les cas, la saisie des informations
doit être conçue de telle sorte qu’elle garde
une indépendance totale par rapport à la pha-
se d'exploitation.
o. STRUCTURE DES FICHIERS.
La cartographie à buts multiples utilise plu-
sieurs fichiers qui se rapportent au dessin géo-
métrique d'une part et à l’information admi-
nistrative et juridique d'autre part (fichiers
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