utilisées se situent au voisinage du 1 : 2000 
(de 1 : 1250 à 1 : 5000). Certains produits sont 
polyvalents (topographique et cadastral, car- 
tes à buts multiples...). Ils connaissent un dé- 
veloppement régulier. En revanche certains 
plans à grande échelle (1 : 500) destinés à des 
buts trés spécifiques (projets routiers) subis- 
sent plus facilement les aléas de la conjonctu- 
re et peuvent régresser (G.B.). 
Certaines séries (1 : 5000) peuvent méme 
étre abandonnées au profit de nouvelles séries 
(1 : 10000, Mexique). L'échelle des cartes de 
base dont le développement et l'entretien se 
poursuivent systématiquement sur tout le ter- 
ritoire reste évidemment variable selon les 
pays. On reléve par exemple : 
G.B., 1: 2500: 
RFA, | : 5000; 
Pologne, 1 : 10000; 
Belgique, Finlande, Suéde, 1 : 20000; 
USA, 1.:24000. 
Autriche, France, 
::28 000 - 
Afrique du Sud, Canada, Inde, Maroc, Me- 
xique, 1 : 50 000. 
Australie, Brésil, 
1 : 100 000. 
Ces cartes de base n'excluent naturellement 
pas la mise en ceuvre et l'entretien de cartes 
Italie, Suisse, Turquie, 
Soudan, U. R..S..S,, 
réguliéres à échelle plus grande sur d'impor- 
tantes portions du territoire. A noter : 
GB. | : 1250: 
France, 1 : 2000 et 1 
Pologne, 1 : 5000; 
Afrique du Sud, Belgique, Suéde, 1 : 10 000 ; 
Australie, Canada, Inde, 1 : 25000; 
U.R.S.S. 1: 10000, 1: 25000, 1 : 50 000 : 
Brésil, 1 : 50000. 
— Les cartes à échelle supérieure ou égale 
à 1: 5000 sont généralement topographiques 
et cadastrales. 
: 5 000 : 
— De même faut-il signaler la croissance 
d'une cartographie urbaine ou thématique à 
trés grande échelle, généralement voisine du 
1: 2000. 
Parallèlement on assiste à une extension 
des demandes de données numériques (U.S.A.) 
tandis que la diversification des cartes théma- 
tiques n'est pas encore arrivée à son terme ; 
lemploi de la photogrammétrie conjointe- 
ment à des données provenant d'autres sour- 
ces se développe et trouvera son accomplis- 
sement dans les systémes de banques de don- 
nées. 
b - Volume 
Le volume des productions photogrammé- 
triques est en général en accroissement, sur- 
tout dans les pays en voie de développement 
et dans les états encore peu cartographiés. 
L'accroissement est signalé comme sensible 
par le Soudan, l'Inde, le Mexique et léger par 
les U.S.A.; un état australien annonce qu'il 
a doublé son volume de production. Plusieurs 
états en voie de développement se sont équi- 
pés et assurent désormais eux-mémes une par- 
tie croissante de leurs travaux de restitution 
graphique et/ou orthophotographique. 
c - Utilisation 
Les applications topographiques et cartogra- 
phiques de la photogrammétrie sont en évolu- 
tion et en extension. Le principal emploi reste 
la confection des cartes générales de base et 
leur entretien. 
Puis viennent les cartes à grande échelle, 
destinées au cadastre ou complémentaires de 
celui-ci et utilisées dans les avant-projets de 
génie civil. Dans le cas des travaux routiers, 
les modèles numériques de terrain voient leur 
emploi se développer (G.B., U.S.A.). Récipro- 
quement l'existence de modéles numériques 
permet la restitution orthophotographique 
automatique en différé. 
De même étudie-t-on quelquefois l'intérét 
de la photogrammétrie pour la création des 
fichiers géométriques et d'infrastructure des 
routes existantes (France), pour le contrôle de 
la surface des routes (Suisse, prise de vues 
héliportée à 1 : 500) et pour l'entretien des 
réseaux ferrés et des gares (R.F.A.). 
L'emploi de la photogrammétrie pour les 
levés urbains à trés grande échelle fait égale- 
ment l'objet d'études dans de nombreux pays 
qui commencent à l'appliquer (Tchécoslova- 
quie, R.F.A, Autriche, France)  oü elle se 
trouve combinée aux levés au sol et orientée 
vers l'emploi de méthodes numériques. 
D'une manière générale les produits photo- 
grammétriques restent essentiels pour l’inter- 
prétation, la planification, la mise en valeur, 
et l'aménagement du territoire, l'urbanisme, 
les travaux publics, la géologie, la gestion des 
foréts, de l'environnement, des ressources mi- 
nières, le contrôle des mines à ciel ouvert... 
L'aérotriangulation sert également au con- 
tróle des cartes existantes (G.B.) et à la densi- 
fication des réseaux de triangulation. La pho- 
togrammétrie est également utilisée de facon 
croissante pour la confection des cartes spé- 
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