plus: CETE dAix, France; INC, Algerie;
Hunting Surveys, G.B.; Hansa Luftbild, Alle-
magne Federale, etc.. Néanmoins de trés
nombreux systèmes fonctionnent aussi en diffé-
ré, avec enregistrement sur support intermé-
diaire (ruban perforé ou bande magnétique) :
Rijkwaterstaat, Pays-bas ; Ministère des Trans-
ports, Ontario ; I.G.N., France, etc... L’avantage
du « différé » reside essentiellement, semble-
til, dans l'autonomie de chaque appareil, et
dans la modularité de l'équipement.
2. Visualisation
La visualisation graphique des enregistre-
ments est indispensable à deux points de vue :
— elle permet à l'opérateur de savoir ce
qu'il a numérisé ;
— elle permet de vérifier qu'aucune erreur
n'a été commise.
A chacun de ces points de vue correspond
deux catégories de visualisations, oü l'ordi-
nateur joue un róle variable, parfois nul, par-
fois essentiel (visualisation en différé).
'a) visualisation en temps réel :
— le moyen le plus simple est d'effectuer
(France, Angleterre, Autriche, Inde) en même
temps que la restitution numérique, une resti-
tution graphique classique, mais expédiée ; cela
ne ralentit que peu la restitution numérique et
présente l'avantage de servir de document-
témoin en cas d'erreur ou d'oubli d'enregis-
trement :
— Un autre moyen est de marquer, sur un
agrandissement photographique d’un des cli-
chés restitués, les éléments enregistrés (ceci
n'étant valable que pour des informations rela-
tivement peu denses) ;
— le tracé automatique sur traceur existe
dans certains systèmes mixtes, d'ailleurs réser-
vés à la numérisation en 2 D (Cadmac, par ex.) ;
— l'affichage sur console de visualisation
(tube à rayons cathodiques) semble se déve-
lopper un peu partout (Canada, U.S.A., France,
Allemagne, etc...) pour des applications parti-
culiéres. Un léger inconvénient de la console
reste lexiguité de l'écran, et l'illisibilité de
l'image, si elle est trop dense.
b) Visualisation en différé : il s'agit en fait
de vérification de la numérisation :
— ]le moyen de loin le plus répandu (ex.
National Mapping, Australie ; Ordnance Survey,
G.B. ; I.G.N., France, etc...) est le tracé automa-
tique sur traceur rapide en différé. On obtient
ainsi un document superposable à l'original si
c'est une carte existante (ou une stéréominute
expédiée si l'acquisition était faite sur le modè-
le): on peut ainsi mettre en évidence les
erreurs avec une certitude absolue ;
— ]a console de visualisation à écran catho-
dique peut étre également utilisée comme outil
de vérification permettant de déceler des
erreurs de codage ou de topologie, mais guère
de pointés. Cependant une innovation mar-
quante, dans ce domaine, est celle des systèmes
où le document original et le document numé-
rique sont visualisés sur le même écran catho-
dique en superposition avec des brillances
différentes (ex.: système TITN, France); les
erreurs de pointés sont immédiatement visibles.
3. Correction
Là aussi, la plupart des systémes utilisent
le temps différé, généralement en traitement
par lots : l’accès aux lignes erronées est obtenu
grâce à divers types de clés (numéro tracé sur
la minute de vérification, coordonnées des
extrémités, etc.) et les éléments à corriger
sont renumérisés : ceci peut poser un problème
si l’acquisition est faite sur un modèle, qui doit
rester en place sur l'appareil photogrammé-
trique, si l'on veut pouvoir le re-numériser.
Sinon il faut se résoudre à numériser en deux
dimensions la stéréo-minute témoin (si elle
existe) et intégrer les données 2 D dans le
fichier 3 D. Le méme probléme peut se poser
pour la révision (8 5).
Cet inconvénient peut étre moindre, si l'on
travaille en conversationnel sur console de
visualisation interactive : la rapidité avec la-
quelle l’opérateur peut intervenir et juger
immédiatement de l'effet de son intervention,
doit permettre de gagner un temps considé-
rable. On assiste alors à l'instauration d'un
nouveau dialogue homme-machine (Boyle-
Kroll, 1974), riche de possibilités, et où la rapi-
dité des opérations n’est plus limitée que par
la prise de décisions de l'opérateur.
Ce dialogue reproduit d'ailleurs, en mode
automatique, les opérations de cartographie
classique, oü c'est un méme opérateur qui
prend les décisions et les exécute: ici, c'est
l'ordinateur qui exécute, c'est l'opérateur qui
décide; l'écran sert de témoin quasi-instan-