Le probleme: de la mise a: jour du futur: fichier
numérique, urbain sera: ‘envisagé ultérieurement.
Dans le domaine rural, les plans. sont établis à
“partir d’orthophotoplans ‘d’où sont extraits les élé-
ments «d’un fichier numérique servant — outre à
l’établissement ‘des fichiers actuels (fichier pro-
priétaires et fichier propriétés)— au dessin des
mappes :cadastrales.
5.7. - En République Fédérale Allemande, le Dr.
W: Brindôpke, du Landesvermessung de Hannover, si-
gnale , l’intérêt- reconnu aux fichiers numériques
pour les divers aspects précédemment évoqués, et
tout spécialement pour la gestion foncière. Les di-
verses méthodes photogrammétriques sont toutes
pratiquées. Les dispositions prises concernant des
«mises à jour» tous les 3 à 5 ans.
5.8.- Du Royaume-Uni, M. Mary Harrington de
Hunting Surveys Ltd. indique que ses investiga-
tions ne lui ont révélé aucune activité dans le pays,
dans le domaine des bases de données ici concer-
nées.
59.- De Turquie, M. Vedat Celasun, Ing. Col.
signale que son pays n'utilise pas de bases de don-
nées pour l'instant, mais que la gestion statistique
socio-économique et la gestion fonciére, représen-
tent ses besoins généraux. La priorité retenue con-
cernerait les anciennes terres et les plans de villes.
Les bases géographiques utilisées seraient les points
de triangulation. L’aérotriangulation et la restitu-
tion numérique seraient retenues.
Si les systémes décrits étaient effectivement
utilisés, il ne pense pas qu'ils concerneraient toutes
les villes, mais tout d'abord seulement les centres
à forte population avec une mise à jour périodique
accordée à leurs développements.
5.10. - En France, ce type de probléme a été tout
particulièrement étudié sous la double pression des
besoins d'automatisation des gestions du Ministére
de l'Economie et des Finances, qui gere le Cadastre,
et des investigations méthodiques dans le domaine
urbain, du Ministére de l'Equipement et du Loge-
ment.
Il a été précédemment indiqué que cette dernière
pression avait provoqué une automatisation de la
photogrammétrie conventionnelle, sous la forme de
« chaînes de saisies numériques », afin de permet-
tre la création économique et rationnelle de fichiers
numériques issus de la photogrammétrie.
En France, trois systèmes de « bases de don-
nées numériques géographiques » servent de fonde-
ment aux nombreux fichiers spécialisés de chaque
service public; ils sont soit en voie d'achèvement,
soit entrepris, expérimentés. Ils seront décrits ci-
après.
Je précise que ces systèmes sont des bases géo-
graphiques fondamentales, mais sont distinctes des
« banques de données urbaines » proprement dites,
qui représentent un sujet dynamique difficile et
d'une étendue considérable, tant technique qu'admi-
nistrative. Un groupe de réflexion inter-ministériel
travaille ce sujet des banques de données urbaines,
sous l'égide de la s/Commission Permanente de
Géomatique, afin de ne pas se lancer sans mûre
réflexion dans des voies normatives. Toutefois, des
résultats concrets doivent rapidement se manifester,
faute de quoi on assisterait à la poursuite d'une pro-
lifération : d'initiatives locales, "génératrices ‘de dé
penses .sans efficacité générale. .
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5.10.1. - Le premier volet des « bases de données
numériques géographiques » est en cours d'achéve-
ment pour fin de l'année 1976, c'est le « Répertoire
Géographique Urbain» (R.G.U.). Il est réalisé pour
toutes les villes françaises de plüs de 20 000 habitants.
Il se rapporte aux applications ne nécessitant qu’une
« localisation géographique approchée » (à 5 m prés),
évoquées au S$ 2.1. ci-dessus.
Sur chaque ville, est établie une trame des voies
(tronçons et nœuds) codées, entourant chaque ilot
(ou bloc). À cette structure, sont rattachés tous les
éléments localisant des activités les plus diverses
désignation des rues, códées et «en clair», numé-
ros des immeubles, numéros parcellaires, etc. C'est
un répertoire informatique ayant le double classe-
ment administratif (département, commune, quar-
tier..) et géographique (coordonnées Lambert X, Y).
D'autre part, c'est un document dont on peut obtenir
des «sorties graphiques» sur machine à dessiner,
par coupures du plan au 1/2 000 normalisé, par exem-
ple. Celles-ci peuvent comporter la surcharge de do-
cuments thématiques. Le R.G.U. a servi de cadre au
recensement de la population de la France et de ses
activités socio-économiques, au printemps de 1975. Il
a été élaboré sur un software arrété au niveau inter-
ministériel. Sa référence est la digitalisation des plans
cadastraux là oü leur utilisation était possible, mais plus
généralement, elle a été la digitalisation de la trame codée
établie sur des orthophotoplans expédiés. La photogram-
métrie orthophotographique a donc tenu un róle fonda-
mental dans la cohérence des informations géographiques.
Le processus a été le suivant :
— restitution d'orthophotoplans au 1/5 000 de clichés
au 1/20 000, sur la base, chacun de 9 points pris
graphiquement en coordonnées sur la carte au
1/25 000. Puis, carroyage en coordonnées des ortho-
photoplans.
agrandissement au 1/2 000 des orthophotoplans au
1/5 000 et assemblage des documents en coupures
normalisées de feuilles au 1/2 000.
surcharge des orthophotoplans par la trame des
voies et codage de celles-ci avec l’aide des plans
cadastraux utilisables.
relevé digital des coordonnées de cette trame
viaire.
sortie en dessin automatique de cette trame codée,
à titre de vérification des codages et saisies.
archivage définitif du «fichier géographique ur-
bain », R.G.U.
5.10.2. - Le second fichier numérique est le « ré-
pertoire géographique des parcelles », R.G.P. Il s'é-
tend à tout le territoire. Il n'a pas pour but essentiel
de permettre la sortie graphique d'un plan, mais est
bien plus un systéme de localisation géographique
sommaire des parcelles. On peut, bien sûr, en tirer
des plans thématiques, par le moyen d'imprimantes
rapides à aiguilles, par exemple.
En tout état de cause. il ne concerne pas le
domaine de la photogrammétrie proprement dite,
mais celui de la « géomatique », en servant de « fi-
chier passerelle» à d'autres fichiers nationaux. Di-
sons simplement que l’on y trouve, par classement
de circonscriptions administratives, territoriales, le