Full text: Reports and invited papers (Part 4)

repertoire des parcelles, leur ‚adresse postale et les 
coordonnées géographiques orthogonales X et Y 
d'un centroide de chaque parcelle, obtenues par les 
moyens les plus adéquats sur la cartographie existan- 
te. Après une première expérience, une seconde est 
en cours sur une zone urbaine de Compiègne, cou- 
vrant 156, communes. 
5.10.3. - Enfin, le 3° fichier numérique géographi- 
que experimental‘ national est le « systeme trame ». 
Il s'agit d'une localisation géographique régulière 
normale, à la précision obtenue jusqu'alors graphi- 
quement par les levés au sol et photogrammétriques 
clasiques : 0,10 m ou 0,20 m, parfois mieux. Les coor- 
donées proviennent : soit de nouveaux plans cadas- 
traux trés précis levés au sol, soit de la digitalisation 
des plans graphiques cadastraux réguliers urbains, 
soit enfin, pour la zone rurale, de l'intervention pos- 
sible de la photogrammétrie numérique. Les éléments 
naturels retenus sont les limites parcellaires et les 
constructions, complétés d'informations administra- 
tives. 
Le fichier doit se limiter aux régions d'intérét 
économique intensif, les régions urbaines en parti- 
culier. Il est destiné à satisfaire les besoins d'un 
nombre maximum d'utilisateurs et est relié, bien 
entendu, aux fichiers R.G.U. et R.G.P. 
L'analyse organique et la programmation sont 
en cours. On prévoit deux sous-fichiers, l'un des 
« points », avec leurs coordonnées orthogonales géo- 
graphiques, l'autre des «éléments », ou instructions 
logiques de jonction des points. Le systéme serait 
opérationnel au début de 1977 pour une expérimen- 
tation complète. 
5.10.4. - Il faut enfin signaler un nombre non 
négligeable de « fichiers numériques urbains » locaux 
dont le nombre se développe dans les centres urbains 
métropolitains importants. 
Parmi ceux-ci se clasent les très nombreux plans 
de villes, dressés au gré de leurs besoins d'extension, 
par le Ministére de l'Equipement et du Logement, 
depuis 1971, tant au 1/2 000 qu'au 1/5 000, par photo- 
grammétrie automatique, c'est-à-dire à l'aide de 
«chaines de saisies numériques » liées à des resti- 
tuteurs analogiques. Ces saisies sont ensuite traitées 
par un Centre d'Informatique National qui en tire 
automatiquement les plans graphiques à prix équiva- 
lent à celui des plans graphiques de restitution an- 
cienne. 
C'est tout particulierement ces cinq derniéres 
années de production intensive, sur quatre chaínes 
numériques qui ont été installées en France, qui ont 
facilité la mise au point de la restitution photogram- 
métrique automatisée et fourni une large expérien- 
ce sur les systémes dont bénéficie aujourd'hui le 
nouveau stéréorestiteur analytique français. 
6 - CONCLUSIONS 
Les fichiers numériques de localisation géogra- 
phique constituent l'élément le plus fiable et le plus 
stable de la description d’un territoire, de son occu- 
pation et de son utilisation, nonobstant les transfor- 
mations incessantes qu'y apportent les hommes, tout 
spécialement dans les domaines urbains. Le dévelop- 
pement des besoins de gestion de toute collectivité 
est aujourd'hui universellement observé, et il ne 
peut étre cohérent et efficace que s'il se rattache à 
l'invariant naturel qu'est la localisation numérique 
géographique. 
Le róle de la photogrammétrie dans cette évo- 
lution est certain, pour coordonner ou se substituer 
à la documentation géographique antérieurement éta- 
blie. Les deux voies les plus fertiles sont, de toute 
évidence, l'orthophotographie digitalisée et la photo- 
grammétrie numérique automatisée, spécialement la 
photogrammétrie analytique. 
© Société Française de Photogrammétrie. 
 
	        
Waiting...

Note to user

Dear user,

In response to current developments in the web technology used by the Goobi viewer, the software no longer supports your browser.

Please use one of the following browsers to display this page correctly.

Thank you.