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Cette démarche a été suivie par Wesselink (1948) pour déterminer
l'inertie thermique des terrains sur la Lune. Par la suite, Watson (1971),
Pohn (1974), Marsh (1975) ont appliqué cette technique pour différencier les
formations géologiques sur la Terre. Une attention toute particulière doit
être portée aux travaux du Jet Propulsion Laboratory où Kahle (1975) a réussi,
dans un cas favorable, en l'absence de végétation, à différencier des forma-
tions superficielles par la mesure de leur inertie thermique. L'inertie thermique
est calculée grâce à un modèle mathématique qui prend en compte certains para-
mêtres mesurés au sol, les conditions météorologiques, la topographie et
l'albedo des roches. L'imagerie thermique sert dans ce programme à évaluer la
différence de température des roches entre le jour et la nuit. Cela suppose que
l'on sait parfaitement superposer des images obtenues à des instants différents. e e
Il semble que ce soit là le probléme qui se pose pour un usage opérationnel de
la méthode, étant donné les déformations importantes que peuvent présenter des
images obtenues à partir d'un scanner aéroporté. Par contre, le probleme est
moins difficile à partir d'un satellite.
On voit avec cet exemple qu'une bonne interprétation de l'infra-
rouge thermique nécessite de bonnes corrections géométriques. L'interprétation
est donc ici directement dépendante d'une technique de traitement.
2 - Le radar
Il n'y a pas jusqu'à ce jour de radar latéral à usage civil qui ait
été monté dans un satellite. C'est SEASAT qui, pour la premiére fois en 1978, e ©
emportera un radar latéral. Notre expérience est donc uniquement basée sur
l'exploitation des images obtenues avec des radars aéroportés.
Les images ont essentiellement été utilisées à terre, pour obtenir
sur les régions habituellement recouvertes de nuages, l'équivalent d'une
couverture photographique. Or le radar offre d'autres possibilités qui n'ont
pas encore été exploitées ; l'intensité de l'écho est en effet fonction non
seulement de l'angle d'incidence des rayons, mais aussi de la rugo-
sité des sols et de leur constante diélectrique.
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