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On trouvera une bonne revue des différentes techniques d'améliora-
tions d'image dans le rapport de Goetz (1975).
Un deuxième type de traitement plus orienté vers l'interprétation
consiste à traiter grâce à des "filtres" différents les objets qui présentent
des signatures spectrales différentes (Fontanel, 19753.
Ces différentes techniques numériques constituent une aide à
l'interprétation et ne soulévent pas de problèmes particuliers.
Signalons toutefois que peu d'efforts ont été apportés à l'améliora- e ©
tion de la resolution spatiale par compensation de la fonction de transfert
de l'instrument de prise de vue, en particulier dans le cas des images LANDSAT.
Quelques publications existent cependant,mais sont assez rares (Billingsley,
1975).
De plus, on utilise assez souvent des représentations colorées des
résultats (images en fausse couleur, etc.) ; ces images sont obtenues soit par
des procédés photographiques habituels, soit par superposition des différentes
bandes spectrales sur un écran. Lorsque les couleurs seront obtenues directe-
ment à partir du calculateur, grâce par exemple à des lasers émettant dans
différentes longueurs d'onde, il faudra certainement pousser plus loin les
études sur l'adaptation de l'oeil aux différentes teintes utilisées (Algazi,
1973). e ©
3 - Classifications multispectrales
Les techniques de cartographie basées sur l'étude des signa-
tures spectrales ont surtout été utilisées pour le classement des scènes
agricoles. Des études très poussées ont été réalisées à l'Université de
Purdue (programme LARSYS). Actuellement, il existe de nombreux programmes de
classification plus ou moins élaborés. La plupart utilisent des algorithmes
qui ne sont pas spécifiques du traitement des images,mais qui ont été conçus
pour des études trés générales d'analyse multivariable. I1 est rare en effet
que la distribution spatiale des objets, c'est-à-dire la structure de l'image,
soit prise en compte. Ces programmes de classification font appel à des techni-
ques soit supervisées, soit non supervisées mais cette distinction n'est pas e e
essentielle pour l'interprétation.
