Full text: Commissions I and II (Part 4)

       
   
  
   
   
  
   
  
   
   
   
   
    
   
   
   
  
   
    
   
   
   
   
   
   
  
   
  
   
   
   
   
   
   
  
  
   
  
   
   
  
  
  
  
  
  
  
   
  
  
  
   
  
  
  
  
   
      
  
  
  
  
110 QUELQUES QUESTIONS D’OPTIQUE PHYSIOLOGIQUE, DISCUSSION 
de quelques figures géométriques simples qui 
étaient réalisées les unes avec un écran Ratenne 
rouge, donc assez voisin de la radiation sur la- 
quelle l'oeil accommode le plus volontiers, et 
les autres avec un écran Ratenne blue, donc, 
placé vers l'extrémité opposée du spectre pour 
laquelle l'accomodation de l'oeil est moins na- 
turelle. En faisant varier l'écart des jumelles on 
constate une pulsation considérable et en faisant 
varier assez rapidement du blue par rapport au 
rouge, et dans les cas extrémes d'yeux trés di- 
latés permettant de faire varier assez fortement 
l'écart des jumelles, on obtient des erreurs de 
mesure qui dépassent certainement 100 secon- 
des sexagésimales. Il est facile de voir ce qui se 
passe si nous prenons un seul oeil. Supposons 
que je représente ici la pupille de l'oeil — dans 
un état donné d'accomodation qui soit naturel 
l'image rouge vient se former sur la rétine, tan- 
dis que l'image blue, s'il n'y a pas de diaphrag- 
mation artificielle des pupilles, serait un cercle 
de diffusion, j'exagére beaucoup le défaut, mais 
un cercle de diffusion que je représente ici, sans 
traits, sur la tache rouge. Supposons maintenant 
une diaphragmation en écartant les jumelles plus 
qu'il ne convient — comme ceci par exemple — 
on utiliserait par conséquent des rayons bleus de 
la partie qui est ici. A ce moment-là nous n'uti- 
liserons du cercle de diffusion qu'une partie ex- 
centrée par rapport au point rouge, et tout se 
passe comme si le bleu était vu nettement plus 
loin que le rouge. En refermant au contraire les 
jumelles de façon à n'utiliser que cette partie du 
faisceau, c'est une tache bleue par ici qui serait 
utilisée à l'intérieur de l'ancienne tache de dif- 
fusion et qui laissera voir le blue plus prés que 
le rouge. 
Conclusion, nous devons faire attention aus- 
si bien dans la conception des instruments bin- 
oculaires en photogrammétrie à cet aspect de 
l'influence des couleurs qui se retrouverait dans 
le cas, bien improbable, oü l'on voudrait faire 
la restitution de photos en couleurs, mais qui se 
trouve lorsqu'on emploie des index de mesures 
colorés, et le meilleur moyen d'y faire attention 
sera d'apporter un trés grand soin à bien donner 
aux oculaires de la lunette ou du microscope 
d'observation l'écart pupillaire de l'opérateur. 
Général L. HunAULT: Ma communication a 
pour titre: ,,Examen stéréoscopique des photo- 
graphies aériennes, reconstitution spatiale et 
déformation". Elle figure dans le dossier des 
documents imprimés qui vous a été distribué. 
Elle est elle-même un condensé d'un ouvrage 
beaucoup plus complet accompagné de nom- 
breux exemples et exercices pratiques que je 
viens de faire paraître. Cet ouvrage et cette com- 
munication s’adressent d’ailleurs spécialement à 
la masse considérable d'usagers que constituent 
les simples interprétateurs qui sousestiment trop 
souvent toutes les déformations possibles des 
images. 
Durant les quelques minutes dont je dispose 
je ne puis que vous indiquer quelques points de 
ma communication — des points d'ailleurs trés 
simples. Tout d'abord j'insiste sur l'importance 
capitale de l'examen stéréoscopique dans l'in- 
terprétation. Trop d'usagers, soit par économie 
mal comprise, soit parce qu'ils ne jouissent pas 
de la vision stéréoscopique, se contentent d'étu- 
dier des photographies isolées. Tout individu qui 
ne possède pas une bonne vision stéréoscopique 
devrait avoir la courage de renoncer à faire de 
l'interprétation. J'ai rappelé le mécanisme de la 
vision binoculaire naturelle et les traits précieux 
qu'elle nous apporte dans notre connaissance de 
l'espace oü nous vivons. C'est une sensation dif- 
férentielle. Elle nous donne avec beaucoup de 
sensibilité les différences d'éloignement; mais 
pour l'appréciation de la distance vraie d'autres 
facteurs interviennent. La vision binoculaire na- 
turelle est une construction psychique ayant un 
caractère subjectif. 
Lorsque les deux photographies assemblées 
ont été prises avec la même focale à axes parel- 
lèles et normalement à la base, et lorsque le mon- 
tage des deux photographies a été effectué avec 
les précautions classiques, on dit que l’on est en 
présence d’un stéréogramme normal. Dans un 
stéréoscope correctement réglé avec un tel sté- 
réogramme on a alors la vision binoculaire arti- 
ficielle. Comme dans la vision naturelle on ne 
se trouve gêné par aucune parallaxe transver- 
sale, mais l’accommodation reste figée et l’ob- 
servateur doit rompre la relation physiologique 
naturelle entre accommodation et convergence 
des yeux. Je considère comme très important 
d’entraîner des interprétateurs à dissocier tota- 
lement accommodation et convergence. C’est un 
problème de gymnastique oculaire, de patience 
et de volonté. Lorsqu'on a atteint le résultat on a 
la possibilité d'examiner en relief la totalité de 
la surface d'un couple sans faire appel à aucun 
instrument, et c'est extrémement agréable pour 
l'exploitation préliminaire d'une masse de pho- 
tographies. Dans le cas de l'examen d'un couple 
normal dans un stéréoscope j'ai rappelé les par- 
ticularités géométriques des  anamorphoses 
théoriques du terrain réel défini par les points 
de rencontre des rayons émergents homologues. 
Pour chaque valeur de la mise au point et de 
l'écartement des oculaires on obtient une ana- 
morphose particuliére caractérisée par l'éloig- 
  
  
  
  
  
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