Full text: Commissions I and II (Part 4)

    
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
       
  
   
   
  
  
  
  
  
   
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
   
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
    
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Pour «& inférieur à % degré (vision fovéale - zone de fusionnement) on trouve fréquem- 
ment pour d« une valeur de 8 à 10 secondes sexagésimales, pour des objets de faible dia- 
mètre présentant un fort contraste sur un fond bien éclairé, Pour des luminances faibles, 
de moins bons contrastes et des objets à bords moins nets, da tombe a 20". Grosso modo, 
le seuil de l'acuité visuelle stéréoscopique est 5 à 6 fois plus petit, toutes choses égales 
d'ailleurs, que le seuil de l'acuité visuelle monoculaire ; c'est un résultat trés remarquable 
da augmente trés vite avec « (l'acuité décroit). 
Il ne semble pas qu'une étude systématique de d« en fonction de a ait donné lieu à 
des publications, En leur absence, nous avons personnellement trouvé la loi de décrois- 
sance suivante définie par un facteur K ( dans nos essais, nous laissions la téte immobile, 
mais les yeux pouvaient explorer le champ librement comme dans la vision naturelle, en 
fixant successivement les points distants de «) ; 
  
  
  
  
  
  
o 30! 2° 4° 6° 8° 10° 
K 1 1,9 3,8 6,2 9 12 
(definition) 
Si au lieu de présenter au sujet des séries de tests, on lui laisse le soin d'annuler 
lui-même dx, on trouve l'erreur moyenne de pointé stéréoscopique ; elle est en gros 
2,5 à 3 fois plus faible que l'erreur dx pour des conditions opératoires comparables. Ce 
résultat est en accord avec le calcul des probabilités, Par ailleurs, l'erreur moyenne de 
pointé stéréoscopique est sensiblement la même que l'erreur moyenne de pointé monocu- 
laire, et on relève des "" équations personnelles" analogues (décalage du zéro). Les phéno- 
mènes ont donc des bases physiologiques identiques, 
Le grand intérêt du pointé stéréoscopique réside dans le fait qu'il n'est pas influ- 
encé par la forme de l'objet (le repère de comparaison étant toujours supposé petit, net, 
et contrasté), ni par les petites variations de l'écart angulaire x et dans le fait que l'ob- 
servateur peut se prononcer très vite (1). 
Nous n'insistons pas sur les procédés classiques utilisés pour la sélection et 
l'entraînement des observateurs appelés à mettre en oeuvre la vision stéréoscopique ; nous 
souhaitons seulement leur généralisation entre des mains expertes. 
Il est difficile de donner des chiffres valables sur le déchet qui se produit lors de 
cette sélection, Il semble que l'on soit amené à éliminer en moyenne 20% des sujets com- 
me n'ayant aucune vision binoculaire ; sur les 80% retenus il n'y en a guère que la moitié 
qui possèdent une acuité assez fine pour être aptes aux travaux précis. 
Chaque observateur doit connaître exactement l'écartement de ses yeux pour l'em- 
ploi ultérieur des stéréoscopes et le montage des stéréogrammes. Nous signalons un pro- 
cédé trés précis permettant à chaque sujet de mesurer lui-méme son écart interpupillaire 
e en fonction de la distance du point de convergence des lignes de fixation : dans une car- 
te postale, on perce avec une grosse épingle des séries de trous bien circulaires de l'ordre 
de 0mm, 6 de diamétre aux extrémités de segments paralléles dont la longueur décroit pro- 
gressivement, en encadrant la valeur probable de e ; on approche le carton perforé très 
près des yeux et on cherche par tatonnements la combinaison de trous qui permet de voir 
un point lointain sans gêne à travers un trou unique (à bords flous) ; en éloignant le carton, 
on précise la combinaison qui fait apparaître le point éloigné au centre du trou ; on mesure 
l'intervalle des trous de la combinaison retenue ; on atteint ainsi la précision de 0mm,5 . 
Pour un point rapproché, la mesure s'effectue de la même façon, mais on doit alors tenir 
compte de la distance des yeux au carton perforé ; entre l'infini et 0m25 e diminue de 4 
à 5 mm. Le procédé permet d'ailleurs de déterminer la distance entre les pupilles d'entrée 
des yeux et les centres de rotation des globes oculaires. 
  
(1) Signalons toutefois un retard de perception fonction de la luminance du fond qui consti- 
tue "1! effet Pulfrich " et a requ certaines applications. 
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
 
	        
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