Full text: Commissions I and II (Part 4)

    
  
  
  
  
  
   
   
   
   
   
   
  
  
   
  
  
  
   
  
  
  
   
  
  
   
   
  
  
   
  
  
  
   
   
    
  
  
   
    
  
   
  
    
ne, 
modi- 
ibles. 
la 
Q 
sur 
tri- 
ter- 
e:d; 
1tre 
dans 
C'est 
oin- 
for- 
d'ail- 
nous 
ns les 
tical 
ire- 
faut 
com- 
ent, 
dé- 
umen 
sse- 
aleur 
le 
: nous 
géo- 
ongi- 
s sté- 
ine 
a pa- 
115mm 
  
"15 — 
soit : 3m, 45, Les dimensions latérales sont dans les deux cas vues sous les mêmes an- 
gles. Mais si le réglage de la projection est assuré pour une cofncidence des points bas du 
terrain, l'observateur situera les parties basses sur l'écran à 3m. 45 et les parties hautes 
à une distance À donnée par A 45 D. soit À = 0m.60 environ. On 
65 30074 65 mm 
calcule facilement que sous le stéréoscope le même relief était percu entre Om. 26 pour 
les parties hautes et Om. 30 pour les parties basses. 
Dans les projections en relief, les obliquités des verticales sont également très 
sensibles ; elles varient avec la position de l'observateur dans la salle (comme le coeffi- 
cient d'étirement). 
Mais, là encore, l'expérience montre qu'une accoutumance se produit à l'usage, du 
fait de la facilité de notre adaptation aux conditions anormales de la vision ; l'étirementen 
profondeur devient moins choquant avec la pratique ; on finit par ne plus raccrocher A, à 
la distance réelle de l'écran. 
Nous avons pu, dans la projection en relief sur écran, constater expérimentalement 
le róle joué par la distance mentale A, à laquelle nous situons instinctivement les points 
les plus éloignés du terrain. Dans ce but, nous avons interposé entre les lunettes de sélec- 
tion et l'écran un systéme déviateur non déformant qui augmente la convergence des regards 
d'une douzaine de degrés (deux prismes à double réflexion, disposés symétriquement , dont 
les faces réfléchissantes font entre elles un angle de 3° ). A travers ce système optique 
les observateurs après un court délai d'adaptation, ont l'impression d'examiner à courte 
distance (0m. 30 environ) un plan en relief à échelle beaucoup plus faible que celle de l'i- 
mage projetée ; ils ne sont plus choqués, car ils voient le relief plus proche et plus petit, 
avec un étirement relatif moindre (on retrouve les phénomènes décrits plus haut ; l'expé- 
rience est donc tout à fait probante). 
VI. ALTÉRATION DES RECONSTITUTIONS SPATIALES LORSQUE LES CONDITIONS 
DE PRISE DE VUES ET DE MONTAGE DES STÉRÉOGRAMMES S'ÉCARTENT 
DES CONDITIONS DITES « NORMALES » 
Quel que soit le soin apporté à l'exécution des missions de prise de vues aériennes, 
les photographies ne satisfont jamais rigoureusement aux conditions normales admises dans 
les paragraphes précédents, Les axes des chambres ne sont jamais parfaitement parallèles 
et normaux à la base. Pour définir les défauts, prenons pour directions de référence dans 
l'espace l'un des axes de prise de vues, la normale à cet axe dans le plan contenant le 
deuxième point de vue (la normale à ces deux droites complétant le trièdre tri-rectangle). 
Il existe tout d'abord une certaine obliquité de la base 3 (ß = n ) Pour définir le 
non parallélisme des axes des chambres, on prend ensuite une première composante de 
l'erreur dans le plan de référence (c'est "l'erreur en convergence" 0 ) et l'autre com- 
posante dans le plan perpendiculaire (c'est "l'erreur en site" ? ). Enfin, dans le montage 
du stéréogramme, on laisse subsister une erreur dans la mise en alignement des lignes 
des nadirs (c'est "l'erreur en rotation " dw). 
Nous avons rappelé dans notre ouvrage l'étude classique des influences de tous 
ces éléments perturbateurs, en donnant les formules exactes et des formules approchées, 
avec de nombreux abaques et exemples numériques. 
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
 
	        
Waiting...

Note to user

Dear user,

In response to current developments in the web technology used by the Goobi viewer, the software no longer supports your browser.

Please use one of the following browsers to display this page correctly.

Thank you.