Full text: Commissions I and II (Part 4)

    
   
  
  
  
  
  
   
  
  
   
   
  
  
  
  
   
  
    
  
  
  
  
   
  
   
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
    
  
   
  
  
  
   
   
  
   
   
  
    
     
  
  
  
=. 101 = 
Le point important à noter est que chaque élément perturbateur introduit simul- 
tanément sur les clichés des parallaxes stéréoscopiques linéaires longitudimales para- 
sites d\ et des parallaxes parasites transversales d/ . 
Tous les photogrammètres savent que l'existence des parallaxes d\ a pour résul- 
tat de substituer aux plans horizontaux des anamorphoses des plans inclinés ou des sur- 
faces courbes. Ces surfaces courbes sont alors des surfaces "'réglées" parce que sous 
l'influence des quatre obliquités considérées les images des droites de l'espace restent 
des droites sur les deux perspectives et dans la reconstitution spatiale, Nous nous conten- 
tons ici de rappeler que ces surfaces sont constituées par l'addition algébrique de plans 
inclinés, de paraloloïdes hyperboliques et de cylindres paraboliques ; leur combinaison 
(pour des valeurs variées des quatre paramètres) produit des surfaces complexes, 
Nous avons montré, avec de nombreux exemples, les erreurs considérables que 
l'on obtient, lorsqu'on évalue les différences d'altitude, en appliquant les formules des 
stéréogrammes normaux, d'après les mesures directes de d^ effectuées sur les photo- 
graphies avec des "barres de parallaxes' ou des " stéréomicromètres '. Trop d'usagers 
emploient inconsidérément cette méthode, qui ne peut que leur donner de graves déboires, 
L'emploi de ces matériels ne se justifie que pour mesurer des denivelées entre points 
trés voisins, et sous réserve que ces dénivelées soient importantes. 
  
Mais l'existence des parallaxes transversales di peut apporter une très grave gène 
à la vision binoculaire et au fusionnement ; elles empêchent de parfaitement apprécier 
l'effet des parallaxes longitudinales d)\ dans la déformation du relief, si elles dépassent 
certaines limites. Des que di est perceptible, la gêne commence et produit une réduction 
de l'acuité visuelle stéréoscopique. 
Nous avons étudié le rôle exact de dt après avoir présenté les formules qui donnent 
en chaque point du stéréogramme la valeur de di en fonction de toutes les causes perturba- 
trices. Etant donné la possibilité d'annuler dí en un point quelconque par rotation du sté- 
réoscope (ou translation du stéréogramme), nous avons conclu que la géne de fusionnement 
est d'autant plus sensible que la variation de la parallaxe di autour d'un point est plus 
grande dans un petit rayon donné, La gêne peut être faible ou nulle dans certaines zones du 
stéréogramme et être très grande ou intolérable dans d'autres . (C'est toujours dans un 
coin de la zone commune que la géne a son maximum). C'est donc moins la valeur absolue 
de di en un point qu'il convient de considérer, que la rapidité de sa variation locale. Il 
nous a paru que l'on pouvait adopter provisoirement la règle suivante : aux environs d'un 
point, on calcule (ou on mesure) la variation de di dans le sens des x (ligne des nadirs) 
| d (dt) , d (dt) 
X dy 
  
et dans le sens des y (sens perpendiculaire au précédent), soit ;la somme 
de ces quantités prises en valeur absolue doit étre inférieure ou égale à pour qu'il soit 
100 
encore possible de parler de vision binoculaire (1) 
En appliquant cette régle nous avons calculé les tolérances pratiques à admettre 
pour les éléments perturbateurs do ß © et 0 si l'on veut que l'examen stéréoscopique 
soit possible et efficace. Le problème est délicat car la combinaison d'erreurs indépendantes 
relève du calcul des probabilités. Il faut envisager l'ensemble d'une mission photogra- 
phique. Nous avons trouvé que, dans la pratique, la limitation ne venait ni de do nidep, 
mais seulement de ¢ et de 0 . Dans le cas des chambres de prise de vues grand-angu- 
laires dont l'emploi s'est généralisé (par exemple f = 125m 180x180mm) pour des recou- 
vrements de 60% nous avons obtenu les résultats suivants : 
1°) Si les valeurs moyennes de ¢ et de 0 ne dépassent pas 096 (ce qui correspond 
  
à une inclinaison de V/0,6?* 0,6?- 098 85) la probabilité d'avoir sur certains couples 
(dans leurs coins) des difficultés de fusionnement binoculaire est pratiquement nulle. 
  
(1) Cette question mériterait d'étre précisée par des physiologistes dans une expérimen- 
tation systématique.
	        
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