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Dans la préparation d'une mission de prise de vues, le premier élément à fixer est
l'échelle des photographies. Beaucoup d'usagers ont tendance à demander des échelles net-
tement supérieures à leurs besoins réels. Etant donné l'augmentation trés rapide du prix
de revient d'une couverture photographique en fonction de son échelle et l'accroissement des
difficultés d'exploitation (multiplication du nombre des photographies/à manipuler), il est
nécessaire de choisir une échelle aussi petite que possible, en tenant compte de la netteté
des détails enregistrés. Nous avons donné des indications sur les échelles qui conviennent
le mieux aux multiples demandeurs, Elles s'échelonnent néanmoins encore entre
1
80.000
dante devrait donc descendre à 500m et atteindre 10. 000m. Or les conditions de sécurité
empéchent les vols à trop basse altitude ; on est donc amené pour les grandes échelles à
utiliser des focales plus grandes (1). Si on veut maintenir la netteté (filé) et ne pas utiliser
des cadences de prise de vues trés rapides, on est conduit à utiliser des avions lents (par
exemple v =180km/h) et à faible plafond pour la photographie à grande échelle, alors que
pour les petites échelles on a intérêt à adopter des avions rapides, de plafond élevé.
et
; pour la chambre de focale 125mm (format 180 x 180) l'altitude de vol correspon-
Dans les prises de vues à moyenne et grande échelle au-dessus de régions très acci-
dentées (haute montagne), on doit se préoccuper d'éviter des parallaxes linéaires dl trop
grandes (voir plus haut). Il est alors indiqué de choisir des recouvrements très supérieurs
à 60% (par exemple 80% ) ; cette méthode n'augmente guère les dépenses ; elle est encore
trop peu répandue.
On ne peut obtenir un bon fusionnement binoculaire que pour des photographies prises
à un très court intervalle de temps, sinon le déplacement des ombres (spécialement des
ombres portées) apporte une gêne considérable, Naturellement les objets en mouvement
rapide donnent lieu à des impossibilités de fusionnement et à des illusions de relief si les
photographies ne sont pas simultanées (voitures en mouvement, bâteaux, vagues déferlant
sur une plage, ondulation des grands arbres sous le vent, etc...).
Un renouvellement fréquent des couvertures photographiques est essentiel pour suivre
l'évolution des constructions, voies de communication, cultures, végétation, etc...
Une conclusion générale s'impose dans le domaine des prises de vues :
L'exécution des couvertures photographiques aériennes de vastes zones susceptibles
de donner satisfaction aux exigences légitimes des nombreux usagers est une opération :
hérisée de difficultées.
Celles-ci ne peuvent étre surmontées que par une formation aéronautique entiérement
spécialisée, disposant d'avions parfaitement adaptés à ses besoins, dotés d'équipements
particuliers et servis par des équipages trés entrainés. Il suffit d'une formation aéronau-
tique spécialisée pour couvrir annuellement de vastes surfaces.
Les avions légers, à faible rayon d'action et faible plafond, servis par 1 ou 2 hommes
d'équipage, ne sauraient étre utilisés que pour obtenir des clichés isolés destinés à la
documentaticn ou au reportage.
Les besoins militaires, trés spéciaux, doivent étre traités à part. Confier en temps
de paix à des avions de guerre, sous des prétextes d'économie,l'exécution de missions
photographiques nécessaires à l'équipement général du pays ne conduit qu'à des résultats
décevants , et au total, à un gaspillage de crédits.
(1) par exemple f - 300m (format 180x180) qui conduit à une altitude de vol de 1200m
1
pour une échelle de 2000