48 LA COMPENSATION DES BLOCS DE BANDES, BONNE VAL
1.1. Triangulation par plaques à fentes radiales.
Méthode très simple, très rapide et économique, universellement employée. Peut uti-
liser un canevas de nature quelconque, disposé de facon quelconque dans la région à lever,
avec points sur le pourtour du bloc. Ne demande qu’un matériel très simple et très peu
onéreux.
La valeur des résultats et la commodité d’emploi dépendent beaucoup de la qualité
de la prise de vues : régularité de navigation et verticalité des axes de clichés.
Inconvénients : faible précision, relative et surtout absolue. Pour cette raison, ne con-
vient que pour des levés à petite échelle. Applicable cependant pour des documents à plus
grande échelle n’exigeant pas la précision des levés réguliers, par exemple des photoplans.
1.2. Triangulation radiale calculée.
Procédé auquel l’apparition de la méthode mécanique précédente a fait perdre beau-
coup d'intérét. Peut être susceptible actuellement d’un renouveau grâce au développe-
ment des moyens automatiques de calcul, et à l’amélioration de la technique de la prise
de vues (maintien d’une bonne verticalité des axes).
Nécessite un matériel spécial (triangulateur radial).
Procédé de toute facon plus lourd que le précédent, mais susceptible d’une précision
meilleure.
2. Stéréo-templet.
Procédé mécanique, plus précis que la triangulation à fentes radiales, mais moins
rapide et moins économique, car il nécessite l’orientation relative des couples de clichés
sur un appareil de restitution stéréoscopique.
Egalement applicable lui aussi surtout aux cartes à petite échelle, dont il ne fournit
que le canevas planimétrique.
Procédé surtout intéressant lorsqu’on doit faire une aérotriangulation pour déter-
miner les altitudes, cas dans lequel il fournit un mode de compensation de la planimétrie
particulièrement économique, à condition que la précision graphique qu’il permet d’at-
teindre soit suffisante.
3. Aérotriangulation spatiale.
Seul procédé susceptible de fournir à la fois le canevas planimétrique et le canevas
altimétrique (en dehors bien entendu, de la détermination systématique sur le terrain de
tous les éléments nécessaires, qui reste encore la règle générale pour les levés à grande
échelle de peu d’étendue).
3.1. Méthodes reposant sur l’aérotriangulation et la compensation préalable de bandes
isolées.
Il faut entendre par là les méthodes dans lesquelles on commence par calculer un
canevas approché pour chaque bande du bloc, de façon entièrement indépendante des
autres bandes.
L'examen systématique des méthodes de compensation de bande isolée n’entre pas
dans le cadre du présent rapport.
Signalons cependant que les méthodes proposées sont trés nombreuses, mais toutes
plus ou moins irréguliéres dans leurs résultats; la sécurité de ces derniers ne peut étre
obtenue que par un appui fréquent sur des points déterminés au sol et identifiés sur les
clichés avec une grande précision; de telles déterminations ne sont faciles, ou méme pos-
sibles, et en tous cas relativement économiques, que dans des régions déjà assez dévelop-
pées, faciles à parcourir et pourvues d'un bon canevas géodésique.
L’inconvénient général de ces méthodes est done l'obligation, qu'elles entrainent, de
disposer de points de canevas au sol assez nombreux et surtout situés à des emplacements