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| 52 LA COMPENSATION DES BLOCS DE BANDES, BONNEVAL 
bléme, et d'obtenir ainsi des résultats ayant la valeur maximum permise par ces données. 
| Elles sont par suite tres peu exigeantes en ce qui concerne le canevas au sol, demandant 
en général seulement qu'il soit géométriquement suffisant pour que le probléme posé soit 
soluble, c’est-à-dire que le bloc contienne trois points connus non situés en ligne droite. 
| Par contre, elles comportent la résolution d'un trés grand nombre d'équations à un 
| très grand nombre d’inconnues, ce qui implique la possibilité de disposer d’un calculateur 
automatique à grande capacité. De ce fait, le prix de revient en est à priori relativement 
élevé, mais il n’est pas sûr qu’il le soit beaucoup plus que celui des méthodes précéden- 
tes, dans le cas où l’on utilise le caleul automatique non seulement pour la compensation 
proprement dite, mais aussi pour l’aérotriangulation (aérotriangulation analytique, ou 
enchaînement par le caleul de couples indépendants), car on économise alors un nombre 
important de journées d’opérateur. 
Rappelons en outre qu'un gros inconvénient du calcul automatique résulte de la dif- 
ficulté de déceler et d’éliminer des données erronées; la programmation doit être étudiée 
de façon à donner toute garantie sur ce point. 
| Les méthodes possibles peuvent se diviser en deux granies catégories, suivant qu'el- 
| | les partent des modèles (soit formés mécaniquement par un appareil de restitution, soit 
| IN calculés à partir de mesures au stéréocomparateur) ou directement des faisceaux pers- 
pectifs. 
841. Méthodes utilisant les modèles. 
| Elles sont basées en réalité sur les mémes principes que les méthodes des catégories 
| 3.2 et 3.3 ci-dessus. Citons en particulier: 
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— Méthode de M. FRANCOIS, applicable sans modification au calcul automatique. 
— Méthode de l'Army Map Service, basée sur un principe analogue à celle du Dr. JERIE. 
— Méthode DE MASSON D'AUTUME, programmée et pratiquée à l’I.G.N. français, 
qui comporte la détection et l'élimination des données fausse. Elle comporte deux par- 
| ties, pouvant étre séparées ou se succéder sans interruption au cours du méme pro- 
| gramme de calcul: 
| 1. Calcul simultane du canevas d’un ensemble de bandes, en liant les bandes entre elles 
Í par des transformations simples à coefficients définis par un petit nombre de points 
| | de liaison (procédé du groupe 3.2.). 
| 2. Compensation proprement, dite, séparément, mais d'aprés le méme processus, pour la 
i | planimétrie et l'altimétrie, effectuée d’abord par blocs partiels, comportant quelques 
I | couples par bandes, limités par les points de liaison ci-dessus, puis par couples dans 
une deuxième série d’itérations (procédé du groupe 3.3.). 
| La méthode nécessite un calculateur ayant la capacité de l’I.B.M. 704, mais elle est 
i | alors tres souple et peut utiliser un canevas d’appui absolument quelconque et traiter des 
bloes de l'ordre de 500 couples sans difficulté. 
  
34.2. Méthodes utilisant des faisceaux perspectifs. 
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li | Elles sont plus correctes en théorie que les précédentes, basées sur des enchainements 
| de modéles plus ou moins déformés; elles sont aussi beaucoup plus difficiles à mettre en 
| | oeuvre, car le nombre des relations d’observation et les inconnues devient si grand pour 
| des blocs de quelque étendue qu'aucune machine ne permet de traiter de tels systémes. 
| Elles supposent enfin l'identification rigoureuse de points communs à plusieurs fais- 
ceaux perspectifs, ce qui implique, soit un appareil permettant le pointé stéréoscopique 
  
| | sur des couples appartenant à des bandes différentes, soit au moins l’identification sous 
| stéréoscope des points homologues et leur repérage préalable sur les clichés. 
Toute erreur d’identification ou de mesure est en effet dans ce cas plus difficile à 
déceler que dans le cas précédent et peut fausser gravement les résultats.