| | 54 LA COMPENSATION DES BLOCS DE BANDES, BONNEVAL
Van der Weele, A. J., Rational Adjustment of Blocks of Aerial Triangulation. Com-
munication à la Commission III, Congrés de Stockholm, Juillet 1956.
Jerie, H. G., Block Adjustment by Means of Analogue Computors. Photogrammetria,
| XIV, 1957-58, No. 4.
| Schmid, H., Eine allgemeine analytische Lösung für die Aufgabe der Photogramme-
trie. Bildmessung und Luftbildwesen, Décembre 1958 et Mars 1959.
| | III. EXEMPLES DE TRAVAUX DE COMPENSATION DES BLOCS
| Ë EFFECTUES DANS QUELQUES PAYS.
En Allemagne, pays qui possède un réseau de triangulation géodésique dense, la tri-
| angulation aérienne de bloc est utilisée principalement pour l'établissement de photo-
plans; on emploie alors la triangulation par plaques à fentes radiales, pour déterminer
les points de canevas nécessaire au redressement.
Plusieurs organismes utilisent ce procédé, qui leur donne toute satisfaction: Photo-
grammétrie GmbH, München - Plan und Karte GmbH, Münster - Vermessungsbüro N.
Rüpke, Hamburg.
Echelles de clichés: 1/10.000 au 1/22.000.
| Surfaces traitées dans les trois derniéres années: 6.500 km?.
lu Nombre moyen de clichés constituant un bloc: 100 à 250.
i | Rendement: un opérateur traite dix clichés en huit heures.
Etudes théoriques effectuées dans ce domaine:
Koneeny, G. Mechanische Radialtriangulation mit Konvergentaufnahmen,
(Bildmessung und Luftbildwesen, 1959/2.)
Fórstner, R.,, Náherungsverfahren für Blockausgleichung der Aerotriangulatio-
nen unter besonderer Berücksichtigung der Streifenanschlüsse (im Druck).
P | Brucklacher, W., Zur räumlichen Aerotriangulation von Bildstreifen.
il | (Deutsche Geod. Komm. A/ Nr. 34/1, 1959.)
En Belgique, l’Institut Géographique du Congo belge, à Léopoldville, et l’Institut
Géographique Militaire, à Bruxelles, utilisent couramment les méthodes de compensation
| Í de bloes pour la détermination du canevas nécessaire à l'établissement, par voie de resti-
H | tution photogrammétrique, de cartes régulières à échelle du 1/50.000 ou du 1/100.000,
avec équidistance de 25 mètres, sur des superficies de un ou plusieurs degrés carrés.
L’échelle des clichés est le 1/40.000, la prise de vues est faite avec statoscope à
l'LG.M., sans appareil auxiliaire à l’I.G.C.B. Les bandes de la couverture normale sont
recoupées par des bandes transversales comportant chacune de 3 à 5 couples normalement
préparés sur le terrain.
Dans les régions très développées, le procédé est appliqué pour la détermination de
| bornes de concessions avec une précision de 1 métre en planimétrie et 1m,50 en altimétrie,
il | et pour la restitution au 1/20.000 avec courbes de 5 en 5 metres. Dans ce cas, chaque ban-
de de couverture au 1/40.000 comporte au moins un couple sur 10 prepare sur le terrain;
| en outre, tous les éléments-terrain de géodésie ou nivellement sont matérialisés au sol
| | lors de la prise de vues et integres dans le calcul definitif.
| | Dans tous les cas, l'aérotriangulation est instrumentale. Les bandes sont, soit calcu-
| | lées isolément, puis compensées en bloc par la méthode VERDIN-MOREAU (I.G.C.B.)
soit calculées directement en bloc par la méthode FRANÇOIS (I.G.M.).
L'erreur quadratique moyenne est de l’ordre de 5 à 6 mètres en planimétrie, de 3
mètres en altimétrie dans le cas des levés à petite échelle, de l’ordre de 1m,50 en X, Y et
| Z dans le cas des levés au 1/20.000.
Surfaces traitées au cours des trois derniéres années:
— à l'LG.C.B.: 19.900 km?, comportant 1.700 clichés,