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56 LA COMPENSATION DES BLOCS DE BANDES, BONNEVAL
par le caleul, ce qui nécessite un calculateur à grande capacité. Cette méthode fera l'objet
d'un rapport présenté au Congrés de Londres.
D'autres services ou universités utilisent la compensation de bloc, mais des indica.
tions détaillées sur leurs travaux ne sont pas parvenues au rapporteur.
En France, l’Institut Géographique National utilise régulièrement l’aérotriangula-
tion appliquée à des blocs de bandes pour déterminer le canevas de restitution des cartes
aux échelles du 1/40.000 au 1/200.000 (équidistances de 10 à 50 mètres), et, de facon ex-
ceptionelle seulement, pour des levés à plus grande échelle.
L'échelle des clichés varie du 1/50.000 (cartes au 1/50.000 et au 1/100.000) au 1/75.000
(cartes au 1/200.000). La prise de vues peut utiliser le statoscope, ou se passer de tout
appareil auxiliaire.
Le canevas au sol est constitué généralement par des points astronomiques distants
de 80 kms en moyenne, et par des traverses de nivellement de précision ou de nivellement
barométrique le long des principales voies de communication; le nombre et la disposition
des points dans le bloc sont indifférents.
Jusqu'à maintenant l'aérotriangulation a été instrumentale, mais une méthode ana-
lytique a été mise au point et commence à étre appliquée pratiquement.
Dans le cas de la triangulation instrumentale, la compensation planimétrique se fait
par la méthode des stéréotemplets, la compensation altimétrique par la méthode mécani-
que I.G.N. Un procédé calculé de compensation pour la planimétrie et pour l'altimétrie
est actuellement au point et entrera peu à peu en application lorsque les appareils d’aéro-
triangulation auront été équipés d’inscripteurs automatiques de coordonnées, ce qui est
en cours.
Dans le cas de la triangulation analytique, la compensation du bloc par le même
procédé calculé peut succéder au calcul proprement dit de la triangulation, sans inter-
ruption au cours du méme programme, établi par M. DE MASSON D'AUTUME, et qui
nécessite un calculateur ayant la capacité de l’I.B.M. 704. Cette méthode fera l’objet d’une
communication qui sera présentée au Congrès.
Tous les contrôles effectués ont montré que les levés ainsi établis pouvaient être
considérés comme réguliers aux échelles indiquées, compte-tenu de la valeur du canevas
d’appui.
Surfaces traitées au cours des trois dernières années: 400.000 km? environ — Cadence
actuelle de reproduction: 180.000 km? par an, soit environ 8.000 clichés. Cette cadence
sera sensiblement augmentée lorsque la méthode analytique pourra être plus largement
utilisée. L'unité de travail est normalement le degré carré, soit en moyenne 500 couples.
Rendement de la méthode actuelle: voisin de six heures d'opérateur par couple (pré-
paration au bureau, travail à l'appareil, caleuls et compensations); il sera vraisembla-
blement multiplié par trois environ avec la méthode instrumentale calculée, par cinq
avec la méthode analytique.
Références bibliographiques:
I.G.N., Méthodes de détermination du canevas de restitution des cartes à petite échel-
le. Communication à la Commission III, Congrès de Stockholm 1956.
WISER, Procés verbal de l'essai contrólé No. 1. Commission III, Congrés de Stock-
holm 1956.
En Grande-Bretagne, l’Ordnance Survey utilise régulièrement l’aérotriangulation de
bloc pour déterminer le canevas de restitution planimétrique et altimétrique des cartes en
courbes de niveau à l’échelle du 1/10.560 (six inches to one mile); la méthode a été éga-
lement utilisée pour les cartes planimétriques au 1/1.250 et au 1/2.500.
Pour les cartes au 1/10.560, l’échelle des clichés est environ 1/24.000.