Full text: Commissions III and IV (Part 5)

in- 
n 
L'Aérotriangulation Analytique 
à l'Institut Géographique National 
Communication présentée à la Commission III 
du Congrès International de Photogrammétrie 
( Londres - Septembre 1960) 
L'Institut Géographique National a utilisé au cours des derniéres années une mé- 
thode d'Aérotriangulation spatiale, qui a fait l'objet de communications au Congrès Inter- 
national de STOCKHOLM (1956). 
Les caractéristiques essentielles de cette méthode étaient : 
- la compensation planimétrique des blocs d'Aérotriangulation par la méthode des 
stéréotemplet ; 
- le calcul d'un réseau d'altitudes approchées faisant intervenir à la fois les don- 
nées internes de l'Aérotriangulation (enchafnement des couples) et les données 
externes (enregistrement d'un statoscope, etc...) ; 
- la compensation altimétrique des blocs par une compensation mécanique basée 
sur les propriétés des déformations élastiques de la matiére. 
Cette méthode a été élaborée en vue de réduire au maximum l'importance des cal- 
culs, et de réaliser par des procédés simples une compensation approchée, mais suffi- 
samment précise, de blocs importants, compensation qui n'était pratiquement pas possible 
avec les seules machines à calculer. 
La méthode a été appliquée de facon industrielle au cours des dernières années ; 
les travaux d'aérotriangulation ont été exécutés normalement avec 8 à 9 stéréotopographes 
Poivilliers type B, et ont porté annuellement sur 6.000 couples environ, couvrant une 
surface de l'ordre de 150,000 km2. 
L'apparition récente de calculatrices de grande puissance, telles que l'Ordinateur 
IBM 704, a permis d'envisager avec succès la compensation complète par le calcul de blocs 
importants d'Aérotriangulation, compensation qui, rappelons-le, n'aurait pas été possible 
auparavant sans les durées de calcul absolument prohibitives. 
L'Institut Géographique National a entrepris, depuis 1958, l'étude de l'Aérotrian- 
gulation analytique ; le Service de la Photogrammétrie a disposé dans le courant de l'année 
1959 d'un stéréocomparateur Nistri, et plus récemment de stéréotopographes Poivilliers, 
type B, munis d'enregistreurs de coordonnées, 
L'Ingénieur en Chef Géographe de MASSON D'AUTUME, Chef de la Section d'Etudes 
de la Photogrammétrie, aidé d'un ou deux jeunes Ingénieurs, a étudié la question, mis au 
point les programmes de calculs sur la machine, procédé aux essais de ces programmes, 
avant de lancer des essais réels, portant en particulier sur les essais contrôlés interna- 
tionaux correspondant au quadrilatère du Massif Central photographié en 1959, 
  
  
  
  
  
  
 
	        
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