— 10.
On admet alors qu'il existe dans chaque modèle une déformation systématique élé-
mentaire de la forme : à w= a W 2 (8.1).
avec dw= 3x+idy, a=c+id, w=x+iy
Cette déformation suffit à rendre compte de l'erreur de transmission d'échelle et
de la courbure planimétrique qui affectent l'enchaînement, On déduit de (8.1) :
x 2
öx=c (x "Xx)-2dxy
2 2
Sy=2cxy+d{(z -y')
(8.2)
L'ensemble des relations (8.2) constitue un système d'équations d'observation per=
mettant de calculer c et d,
Les coordonnées calculées de chaque modèle sont alors corrigées,et on recommence
la série des itérations, On obtient ainsi de nouvelles coordonnées compensées, affranchies
de systématisme.
IX - COMPENSATION ALTIMÉTRIQUE FINALE
Ici encore, la méthode est identique à celle de la compensation par blocs. La trans-
mission du basculement longitudinal étant assurée par les conditions d'accord en Z sur les
sommets adjoints, il est inutile d'introduire les barycentres. La résistance à la torsion
est assurée par les conditions d'accord en z sur les points au sol communs aux modèles
consécutifs. En choisissant convenablement le poids attribué aux sommets adjoints, on peut
satisfaire aux conditions théoriques.
La correction du systématisme est basée là aussi sur l'étude des résidus. Les alti-
tudes calculées des sommets adjoints à chaque modèle sont corrigées de la moyenne des
résidus obtenus pour chacun d'eux dans l'ensemble des modèles, ‘ce qui élimine la courbure
systématique dans le plan vertical, sous réserve, bien entendu, que le nombre et la dispo-
sition des points connus permettent de mettre en évidence cette déformation.
Pour éliminer la torsion systématique, on admet dans chaque modèle une déforma-
tion dela forme: dz = s, x y
Les x et y ayant subi la même transformation que dans la compensation altimétrique.
Chaque point au sol fournit une équation de ce type. L'ensemble permet de calculer s.
Après correction des altitudes calculées de chaque modèle, on recommence une nouvelle
série d'itérations,
Utilisation des enregistrements d'un statoscope
Si l'on dispose d'un statoscope, on admet que les altitudes statoscopiques, caracté-
risées par une certaine erreur moyenne, ne sont définies qu'à une fonction linéaire près :
Z=2Z +H + P€% (9.1)
stat Oo
| étant l'abcisse du point de vue considéré, comptée le long de la bande, L'ensemble de ces
altitudes pour une méme bande est considéré comme définissant un bloc, dépendant de deux
paramètres .
A chaque itération on calcule les valeurs de H et €? en recherchant le meilleur
Oo
accord avec les altitudes calculées pour les points de vue, Celles-ci sont ensuite rempla-
cées par la moyenne pondérée effectuée entre l'altitude calculée et l'altitude statoscopique,
corrigée par la formule (9.1).
Une méthode identique permettrait de tenir compte des points d'un profil A. P. R.