Full text: Commissions III and IV (Part 5)

174 LACUNES DE LA RESTITUTION, LE DIVELEC 
nécessité d'enregistrer les variables et à cause des calculs, et parfois impossible, a cause 
des incertitudes des graduations instrumentales. En outre le systéme de contróle par 
orientation répétée, ne comportant pas une comparaison du facteur à contróler par rap- 
port à une base déjà contrólée (4.5) n'arrive pas toujours à éviter les mésures topo- 
métriques surabondantes, destinées à vérifier si une situation particuliére des points de 
| calage strictement nécessaires utilisés n’a pas porté a une fausse orientation, qui n’est 
| pas signalée par la deuxiéme restitution, mais provoque tout de méme des erreurs aux 
points restitués. 
4.1. Les contróles préalables: de la reconnaissance (4.3), des photos et des appareils de 
restitution (4.4), du canevas des points de calage (4.5) et de l'orientation (4.6), réduisent 
la vérification finale de la restitution au contróle du restituteur, qui peut être obtenu 
| par une deuxiéme restitution partielle du méme modéle. Ce systéme est accepté par une 
minorité de récepteurs (ex. l'Istituto Geografico Militare Italiano). La majorité manque 
parfois de confiance, mais est surtout liée aux réglements de réception, nés pour la topo- 
métrie traditionelle et étendus à la photogrammétrie; elle se sert encore des méthodes 
de vérification topométriques. 
La vérification par une deuxiéme restitution est efficace et économique (Dubuis- 
son). Efficace, lorsqu'elle est précédée par les autres vérifications partielles, autant que 
4 toute méthode de vérification des levés classiques, employant procédés et instruments 
| identiques pour lever et vérifier. La recherche des régles d'exécution d'une nouvelle 
méthode peut demander une vérification organisée sur un procédé à précision supérieure 
à celle de la méthode utilisée pour le levé. Mais une fois ces régles connues et leur obser- 
j vation constatée, la vérification à precision supérieure devient inutilement onéreuse. 
| D'un autre cóté si la précision de la méthode de vérification est inférieure à celle 
de la méthode de levé, le jugement final s'en trouvera faussé. Parmi les procédés de véri- 
fication à précision analogue à celle du procédé de levé, la deuxiéme restitution est le 
plus économique pour la méme raison qui rend la photogrammétrie le procédé le plus 
économique pour le levé: la réduction de la permanence des topographes sur le terrain. 
La vérification par une deuxiéme restitution n'est pas probatoire, que si elle a été 
précédée par les autres contrôles (Paroli). Un règlement et des tolérances qui conside- 
rent l’éventualité de directions opposées parmi les erreurs des deux valeurs restituées, 
lui sont nécessaires autant qu’à toute autre méthode de vérification. 
La vérification par une deuxième restitution ne suffit pas à découvrir les erreurs 
exceptionnellement grosses (dangéreuses et coûteuses) (Moller) — Ces erreurs exception- 
nelle peuvent être mises en évidence aux échelles petites et moyennes par une recherche 
des incongruences topographiques. Mais dans les planimétries à grande échelle elles 
seront découvertes seulement en parcourant le terrain (Môller et Paroli). La deuxième 
restitution servira encore à réduire les frais de vérification topométrique. 
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4.8. Un règlement pour la réception des cartes décrit les méthodes de vérification et 
fixe les tolérances. Les tolérances, en général, sont exprimées par des formules, dont les 
coefficients dépendent des buts de la carte. Les formules de tolérance sont justifiées par 
la théorie des erreurs. 
La variation des formules, due à la différence entre les méthodes de topométrie 
traditionelle est sanctionné depuis toujours. Par exemple: le dénivellement h entre deux 
points joints par un parcours horizontal D a une tolérance de K(V/D), si la mesure est 
| | faite par nivellement géométrique, ou de K,D + K,h/D si la mesure est faite par nivel- 
| lement trigonometrique; en effet dans le premier les erreurs d'observation à la mire ont 
une nature accidentelle et interviennent un nombre de fois proportionel à la distance alors 
que la pente h/D n’est pas mesurée directement, dans le deuxiéme type de nivellement 
l'erreur de mesure de la distance provoque une erreur du dénivellement proportionel à la 
pente mesurée et vice-versa. 
  
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