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- d'une "caméra de position" d'axe parallele à l'antenne émettrice-réceptrice et syn-
chronisée avec l'enregistreur ; c'est elle qui permet d'établir la correspondance entre la
lecture de l'enregistrement et le point du terrain;
- d'un appareil de mesure des pressions, hypsomètre ou statoscope, qui corrige des
variations d'altitude de l'avion par rapport aux surfaces isobares, les ''éloignements"
avion-sol ; en définitive, ce deuxième enregistrement donne les "dénivelées'" relatives des
points du profil par rapport à la surface isobare de référence,
Une mission de prise de vues aériennes fournit donc les éléments d'observation sui-
vants :
- la couverture photographique normale (au 1/75,000) ;
- le profil des éloignements avion=sol (qui ne sert pas dans la méthode décrite) ;
- le profil des dénivelées relatives des points du sol par rapport à la surface isobare
de référence ;
- les clichés. obtenus avec la caméra de position, clichés qui présentent les deux ca-
ractéristiques suivantes : d'une part leur échelle est très voisine de celle de la couverture
normale, ce qui fixe l'altitude du vol lors de l'enregistrement ; d'autre part, un relais
assure l'inscription sur l'enregistrement de l'instant où est déclenché l'obturateur de la
caméra, de sorte qu'au centre de chaque cliché correspond une abscisse bien définie de
l'enregistrement.
A partir de ces éléments, l'exploitation d'une mission d'enregistrement de profils
comprend trois phases successives : le dépouillement des observations, la compensation
des profils et l'introduction des altitudes connues.
DÉ POUILLEMENT DES OBSERVATIONS
L'orientation correcte d'un modèle en vue de la restitution est obtenue grâce à la
connaissance des altitudes relatives de quatre points situés en général aux angles du couple
et dans la zone de recouvrement des bandes adjacentes, Le dépouillement des observations
comprend ainsi deux étapes : le choix du point à déterminer et la lecture de son altitude.
Le point à déterminer doit obéir à trois conditions ; se trouver sur l'axe du profil,
pour qu'on puisse lui associer une lecture de l'enregistrement ; être dans la zone imposée
par la couverture normale, pour être utile à la restitution ; se trouver, enfin, dans un sec-
teur plat ou faiblement accidenté, car l'indication de l'enregistreur est très aléatoire au
voisinage d'une brusque dénivellation du terrain, "l'écho' étant difficile à localiser. Le
choix approximatif du point étant fait sur les clichés correspondants de la couverture nor-
male et du film de position, l'égalité des échelles des deux prises de vues permet, sinon
une véritable sensation du relief, du moins le fusionnement stéréoscopique, condition indis-
pensable pour assurer l'identité parfaite des points sur les deux clichés,
Le centre de chaque cliché de position correspondant à une certaine abscisse de l'en-
registrement, il est aisé, par simple proportionnalité, de connaftre l'abscisse relative au
point choisi, donc de lire sa "dénivelée'", A ce stade des travaux, on a donc, pour chaque
point nécessaire à la restitution, une '"dénivelée'" qui représente la distance à une surface
isobare inconnue et qu'il s'agit de transformer en altitude vraie.
COMPENSATION DES OBSERVATIONS
Cette phase consiste à assurer l'homogénéité des différents profils longitudinaux et
transversaux, c'est-à-dire de les rapporter à la méme surface isobare de référence, en
faisant abstraction de toute donnée au sol. En effet, la surface isobare qui sert de référen-
ce à chaque profil corrigé des indications de l'hypsométre, varie avec chaque bande puisque
les différentes bandes transversales et longitudinales sont effectuées à des heures diffé-
rentes, parfois à des jours différents: d'autre part l'hypsomètre est un instrument différentiel.