Full text: Commissions III and IV (Part 5)

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(si des lectures Di manquent, on prendra comme diviseur non plus i ou j, mais le nombre 
J 
réel de lectures figurant sur la ligne correspondante). 
INTRODUCTION DES DONNÉES AU SOL 
  
La cohérence des profils étant assurée, il reste à transformer les "dénivelées" en 
altitudes vraies. Théoriquement, la différence entre ces quantités devant être une constante, 
(cette constante qui reste en inconnue lors de la résolution du système précédent), il suf- 
firait de connaître l'altitude d'un seul point pour tout le bloc. En réalité, il faut tenir compte 
de la pente des surfaces isobares et des variations accidentelles, On déterminera donc, sur 
le terrain, l'altitude vraie de quelques points choisis sur le pourtour du bloc de travail et 
identifiés sur les profils, soit une dizaine pour une feuille de 12,000 km2 : il suffira de 
faire pour chacun de ces points connus la différence entre l'altitude vraie et la dénivelée 
"compensée". Ces différences doivent varier de façon régulière et indiquer la pente de la 
surface isobare de référence par rapport aux surfaces de niveau, Toute discordance doit 
faire l'objet d'une étude et permettre de découvrir une faute éventuelle, par exemple dans 
les observations au sol. 
Inversement, à partir de la valeur connue de cette différence entre altitude vraie et 
"dénivelée" compensée, on déduira l'altitude de chaque point nécessaire à la restitution. 
  
  
II - INTERET DE LA METHODE ET RESULTATS OBTENUS 
  
  
INTERET DE LA METHODE 
L'avantage le plus évident de la méthode est de fournir le canevas altimétrique néces- 
saire à la restitution sans délai ni calcul important. Mais son originalité réside aussi dans 
le principe du passage d'un systéme de dénivelées relatives à une surface isobare essentiel- 
lement variable, à un système d'altitudes par rapport à la surface de niveau zéro. 
En effet, la surface isobare de référence se déplace et se déforme avec le temps. On 
aurait pu envisager soit d'effectuer certaines mesures de distribution des pressions dans 
la haute atmosphère, soit de lier la forme des surfaces isobares à certaines observations 
effectuées à bord de l'avion, comme l'angle de dérive ; mais il y aurait alors tout lieu de 
craindre l'effet d'interpolations arbitraires et l'influence d'observations imprécises. Une 
autre solution consisterait à rattacher au sol, par deux points au moins, chaque profil 
longitudinal : outre la forte densité du canevas ainsi exigé, les altitudes obtenues ne pour- 
ruient être déterminées le plus souvent que par un nivellement barométrique entaché pré- 
cisément des mêmes erreurs que les profils, puisque rattaché lui aussi aux surfaces iso- 
bares, avec le risque supplémentaire de fautes dues aux anomalies locales et au temps 
exigé pour des observations intéressant un même profil qui doivent être effectuées au sol ; 
il en résulterait un travail de compensation d'autant plus délicat que les altitudes connues 
au sol seraient elles-mêmes entachées d'erreurs difficiles à préciser. 
Le principe adopté consiste à rétablir l'homogénéité des profils longitudinaux à 
l'aide de profils transversaux, de façon à ne faire intervenir, dans la compensation, que 
des éléments de même nature et de même précision. La stabilité du régime atmosphéri- 
  
  
  
  
 
	        
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