Full text: Commissions III and IV (Part 5)

-—L um 
2) Travaux de terrain ; ils se réduisent à un canevas peu dense ; pour une feuille de 
1° sur 1° par exemple, il suffit de 4 points astronomiques aux environs des angles de 
feuille, et d'une dizaine de points cotés obtenus soit par rattachement aux repères de ni- 
vellement de précision, soit par cheminement parallactique (le nivellement barométrique 
étant à déconseiller). Les avantages de la méthode sont nombreux : 
- rapidité sans aucune commune mesure avec la durée habituelle des travaux de 
preparation complete ; 
- sécurité absolue sur l'identification des points nécessaires à la restitution, puis- 
qu'elle se fait, non sur le terrain, mais sous stéréoscope par examen simultané 
des clichés de la couverture normale et du film de position ; 
- choix des points d'appui n'obéissant à aucun impératif précis ; il s'en suit qu'on 
peut choisir leur position en fonction des conditions d'accès, notamment à l'inter- 
section des pistes et des profils, ce qui accroît considérablement la vitesse d'exé- 
cution et l'économie de système, 
3) Réduction des observations : la méthode présente , sur l'aérotriangulation, le 
double avantage de n'exiger ni l'immobilisation d'appareils et de personnel, ni l'exécution 
de calculs compliqués, les seuls calculs se limitant à quelques additions. Le dépouillement 
des observations peut être effectué par un personnel n'ayant d'autre qualification qu'une 
excellente acuité stéréoscopique. Enfin, le canevas fourni à la restitution est trés homo- 
gène. 
La méthode de préparation aéroportée présente ainsi d'indéniables avantages, en 
particulier sa simplicité de mise en oeuvre et sa rapidité. Elle s'est imposée, à l'Institut 
Géographique National, pour le levé au 1/200,000 de zones non encore cartographiées ; 
elle a résolu le probléme de l'établissement photogrammétrique des cartes du Sahara fran- 
cais, région qui, par ses caractéres topographiques et météorologiques, convient particu- 
lièrement bien à son application : terrain sans forte pente, absence de végétation, stabi- 
lité atmosphérique. Il est évident qu'il faut s'attendre à des résultats d'autant moins régu- 
liers que le terrain sera plus accidenté, plus boisé et le climat plus instable. 
  
III - LES APPAREILS DE RESTITUTION| 
  
La plus grande partie du programme cartographique saharien de lIG.N.a.été 
restituée avec un appareil de 2ème ordre, le stéréotopographe Poivilliers type D. Cet 
appareil permet : 
- soit le tracé au 1/100,000, sans coordinatogrephe, des clichés au 1/65, 000 : le 
rendement moyen est voisin de 6km2 à l'heure ; le levé au 1/200,000 est alors obtenu par 
réduction photographique ; 
- soit le tracé direct au 1/200,000, par l'intermédiaire de l'électrocoordinatographe 
NISTRI petit modèle : on évite ainsi la réduction photographique, et le rendement moyen 
de la restitution augmente d'environ 25%. 
L'emploi d'un appareil de 2ème ordre, dans le cas d'un levé au 1/200, 000 établi 
à partir de clichés au 1/65.000, donne évidemment une précision surabondante. On peut 
donc avoir intérêt à utiliser un appareil de précision plus faible, moins onéreux, mais 
seulement à condition que cet appareil soit au moins aussi efficace et aussi commodé d'em- 
ploi que le premier, car c'est à cette seule condition qu'il pourra y avoir un gain réel sur 
le coût total des travaux. 
  
 
	        
Waiting...

Note to user

Dear user,

In response to current developments in the web technology used by the Goobi viewer, the software no longer supports your browser.

Please use one of the following browsers to display this page correctly.

Thank you.