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IV. 2 POINTS D’APPUI DES RUBANS.
Deux cadres métalliques furent fixés par des goujons à chaque extrémité de la conduite
dans l’épaisseur de la paroi. Chaque cadre était pourvu de deux plans d’appui parallèles entre
eux, l’un et l’autre des plans devaient servir comme appuisaux rubans respectivement pendant les
prises de vue de l’intrados et de l’extrados. En plus, ces plans d’appui portaient des repères
afin de pouvoir ajuster la position des rubans. (fig. 2, Pl I et fig. 5 bis, PI III)
Les cadres étaient réglables dans leur ensemble de facon à ce que les surfaces d'appui des
rubans pouvaient subir, soit une rotation pour la mise à l'horizontale des plans d’appui, soit une
translation verticale de façon à ce que les plans d’appui se trouvent à une distance constante du
plan horizontal tangent au cylindre dans la section à photographier.
Les rubans furent soumis à un effort de traction provoqué par des poids étalonnés de 10
kgs (installation spéciale pour mesures à l'invar). fig. 3 pl. II.
Il faut remarquer que les rubans flottent sur les points d'appui afin d'altérer le moins
possible la continuité de la courbure des lignes de référence.
En raison de l'existence de facteurs mal connus influencant la dite courbure tels que l'hé-
térogénéité et la rigidité des rubans on préfére remplacer le calcul théorique du fléchissement
par une méthode de mesures directes effectuées en laboratoire dans les mémes conditions que
celles régissant les opérations des prises de vue.
Cette méthode pratique consistait en un nivellement de haute précision. Gráce au fléchis-
sement minime des rubans (2,06 mm) il a été possible en une seule station d'exécuter toutes les
observations ; car les variations dehauteur du ruban se situaienttoutes à l'intérieur du domaine
de mesure au micrométre optique du niveau. Ce nivellement fut exécuté deux fois en partant de
deux stations symétriques. À chaque station les lectures étaient répétées trois fois aprés avoir
fait subir chaque fois de légères vibrations au ruban afin de déceler et d'éviter l'influence éven-
tuelle de frottement ou de torsion. Les lectures furent faites par mise en coïncidence de la croi-
sée des fils réticulaires et de la tranche très mince du ruban.
Le profil en long ainsi obtenu définissait la courbe des lignes de référence entre leurs
points d'appui - la distance entre les points visés du ruban était de 10 cm.
Dés ce moment la hauteur par rapport aux points d'appui de chaque point des lignes de
référence était connue, tandis que celles-ci matérialisaient en méme temps un systéme d'axes
rectangulaires X, Y. On travaillait donc dans un systéme de coordonnées X, Y Z connu de fa-
con rigoureuse, ce qui permettait avec certitude absolue la connexion des diverses paires ainsi
que l'orientation absolue de chacune d'elles.
V. Technique de prises de vue.
Les prises de vue de la paroi extérieure de la conduite ne causérent pas de difficultés,
aucune disposition spéciale n'ayant dû être envisagée. fig. 4 pl. IT. Il est évident que quelques
précautions prises contribuérent à faciliter considérablement la restitution, telles que: suces-
sion réguliére des prises de vue (distance égale entre station?, orientation rigoureuse de la cham-
bre, etc...