l'intersection avec So est une courbe C. Le plan tangent ä Z en mı contenant
les deux tangentes m, t, et m, t, aux deux rayons, la courbe C est tangente
en m, à la courbe i - iij, ce qui démontre la proposition.
Il est toujours possible de choisir une surface S. telle que (j,-j,)
soit assez petit pour que (i,-i,) soit négligeable : 11 suffit poux cela, par
exemple, de prendre comme surface S, une surface bi-dimensionnelle passant
par N points réguliérement distribués sur S. En augmentant N on peut réduire
à volonté l'écart entre les deux surfaces.
2.2. Le cas des images SPOT
2.2.1. Correction des paramétres de prise de vues
Les paramètres sont la position S du satellite et les 3 angles t,r,l,
(tangage, roulis, lacet) qui définissent l'attitude du satellite par rapport
au repère orbital.
Les éphémérides donnent de minute en minute, les vecteurs S et V sur
lesquels est construit le repère orbital. Par ailleurs les vitesses de rota-
tion autour des axes de tangage, roulis, lacet sont enregistrées à la pério-
de 0,125 seconde, et leur intégration numérique donne les paramètres d'atti- n
tude à une constante prés, ce qui permet de calculer en fonction du temps la
matrice d'orientation absolue R. Les corrections cherchées sont dS et dR.
On choisit N points de triangulation dont les coordonnées-pixel p et q sont
mesurées au stéréocomparateur, ou par corrélation automatique avec explora-
tion bi-dimensionnelle. Pour chaque rayon, on peut alors écrire les deux é-
quations d'observations linéaires
E 1
AS een
q d
ou p' et q' sont les coordonnées-pixel calculées à partir des coordonnées P
du point visé. Avec les simulations établies par le C.N.E.S. et pour des seg-
ments de 100 secondes, soit environ 700 km, dS et dR peuvent étre représentés
en fonction du temps par des polynômes de degré 1 et 2 respectivement.
Chaque équation d'observation comporte donc 18 inconnues, soit trois incon-
nues dP, six coefficients pour dS et neuf pour dR. S'il existe des points con-
nus il suffit d'ajouter pour chacun d'eux les équations d'observation dP - O.
En leur absence, le système est évidemment indéterminé mais de toute façon il
est très mal conditionné ; par suite de la petitesse de l'angle de champ les
inconnues dS et dR sont trés fortement corrélées. Pour y remédier, il suffit
d'introduire des équations d'observations fictives pondérées, exprimant que
les coefficients de dS et dR sont nuls. Les poids doivent étre assez petits
pour que les résidus des équations d'observations n'en soient pas sensible-
ment affectés.
2.2.2. Procédure de ré-échantillonnage (fig. 2)
Dans l'imageur de SPOT, les rayons correspondant à une ligne d'image
sont des droites contenues dans un plan appelé plan de visée. Le plan de vi-
Sée passant par un point M fait avec la verticale de M un angle qui ne dépas-
se pas quelques degrés. Sa trace sur l'éllipsoide fait avec la trace du rayon
central un angle voisin de 90?. Si le point M appartient à deux segments et
si S, et S, sont les positions correspondantes du satellite, les traces des
deux plans de visée font avec la trace du plan MS, 5, des angles petits, sauf
aux latitudes trés élevées. La zone de recouvrement a la forme d'un losange
trés allongé.
Soit C le centre de courbure moyen de l'éllipsoide pour la zone à
traiter et Sm une sphère centrée sur C de rayon Rm égal à la moyenne des dis-
tances CP pour les N points utilisés pour la correction des paramétres de
prises de vues. Soit O l'intersection de Sm et de la normale à l'éllipsoide
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