S
cas où les deux racines -r, et r, sont
négatives.
- La classification des différents types de
courbes se base sur la valeur des exposants de
l'équation (3). Chacun des exposants "VI TI,
peut varier dans les intervalles suivants:
[-1,0], [0,1] et [1,+æ].
- Parmi les neuf cas présents, certains
se recoupent :
Le cas 7? coincide avec le cas 3
le cas 2 coincide avec le cas 4
et le cas 7 coincide avec le cas 8.
Finalement, six types, appelés désormais S1
à S6, sont retenus :
S1 : pour les variations -1<-vr <0 ,-1<-vr_<0 ;
S2 : pour 0 <-vr, < 1 ,-1 «-vr, € 0,
S3 : pour O e-VI « 1.0 «vr e 1,
S4 : pour -1 « -Vr « 0, Tr 1,
S5 : pour O <-vr, < 1: TI, 1,
S6 : pour =vr > 1, VI I.
1.2.2 Racines réelles de méme signe.
Pour étre cohérent avec le cas des racines
réelles de signe opposé, nous les appelons -X,
et -x,, avec x, x, positifs. Sans restreindre la
généralité, nous supposons que Uo 7E } le cas
UR 7X, est similaire ; l'E.D.P. devient :
du. (x+b)dx (1)
y a(x+x, )(x+x_)
Pour intégrer cette équation, nous effectuons le
changement de variable suivant :
Z = X + Ex,
1
alors dz=dx, xtb=z-x +b et X+X, =X+X -(X -X ) =Z-C
oü nous avons posé c - (x, -x, ) > 0.
L'équation (1) s'écrit :
"uy ! (z-x, +b)dz
2 az(z-c )
Finalement nous avons une équation de la forme :
y » k[z|" | (z-c)| *, (2)
1 b-x, 1 b-x,
S rrom UE 0€ SE pope (3)
1 2 1 2
ct
et la constante d'intégration : k = B(r+1,1-s)
Selon l'étude faite par K. Pearson, nous
allons considérer comme domaine de définition de
la variable z l'intervalle [ c, œ [ lorsque c est
positif et ]-œ, c] lorsque c est négatif.
Pour prendre en compte la forme de la courbe
représentée par l'équation (2), nous différencions
les cas suivants :-s<0, O<-s<1 et s>1.
Nous établissons les correspondances suivantes :
Dans le cas où -s < 0, : type S7,
dans le cas oü 0 « -s « 1 : type S8,
411
dans le cas oü -s » 1 : type S9.
1.2.3 Racines complexes
C'est le cas où le discriminant b^ -4ac du
trinóme est négatif. En effectuant le
changement de variable z = x + E l'équation
différentielle de Pearson devient:
dy z-t b
— = - —— —— dz ob t - —- (1-2a) et
y 2,42 2a
I 2 UIT (1)
En intégrant, l'équation de la famille des
courbes correspondant aux racines complexes du
trinóme est obtenue :
1
t z
z - — arctg T
(+5) de (2)
2-4 2
Pour calculer la constante d'intégration,
nous partons de la contrainte | ydz = 1 (3)
E.
La constante d'intégration est :
1
Yo * e (4)
1 | cos pe de
t
TOR
Le cas de racines complexes est le type S10.
2. ALGORITHME ET PROGRAMMATION DU SYSTEME DE
K.PEARSON
L'application du systeme de K. Pearson
nécessite la conception d'un algorithme
aboutissant à un programme informatique; cet
aspect est présenté dans la suite.
L'étape initiale consiste dans
l'enregistrement et la mise en forme des données
pour l'application de l'algorithme proposé. La
construction d'un tableau caractérisant chaque
distribution facilite le calcul de ses paramètres
(qui sont des fonctions des moments jusqu'à
l'ordre quatre, de la distribution étudiée).
Ensuite la courbe étudiée est classée d'après
l'examen des différents cas du systeme de Pearson:
des racines réelles de signe opposé ou de même
signe des racines complexes .
2.1 Enregistrement des données.
Le stockage des données (valeurs
radiométriques) s'effectue dans un vecteur
(variable initiale). Nous calculons ensuite
l'effectif total et la moyenne.
2.2 Tri croissant de la variable d'entrée.