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sse,
par
ce
mesures d'être dans l'intervalle [0,1], et que la
somme de la totalité de l'information y compris le
cas incertain d'être égale à 1.
Les mesures auxquelles on a procédé sont des
distances et donc définies dans R*, la distance nulle
correspond à un vraisemblance maximale , et une
distance infinie, correspond à une vraisemblance
minimum.
La transformation (permettant le passage des
distances à des mesures de vraisemblance donnant
une valeur maximale 1.0 pour une distance
minimale 0.0, et une valeur de vraisemblance
minimale 0.0 pour une distance maximale infinie),
est réalisée grâce à la fonction suivante par exemple.
s=f(t)=1- 2 Atang(t )
TC
;
8 1
83
s5
23.
x >
0 Distances
s = f(t): est fonction strictement décroissante et
définie de [0, — [0,1]
A partir de ces valeurs, on procéde au calcul de
l'incertain, en fonction de la séparabilité ou de la
confusion des classes, en appliquant la formule:
n
4
my: ÈS
(n i=1
izmax
Dans une troisième étape, on recalcule l'ensemble
des valeurs de vraisemblance pour chaque classe xi,
y compris le cas incertain 6, de façon à ce que la
totalité de l'information soit réprésentée dans
l'unité
m(6) = 1 —- Sep = 1- | S max 7
m'(x ) - 2
25, 4 m(0)
j=1
m9) - i200
25; 4 m(0)
jet
Les m(xj) ainsi que m'(0), seront les nouvelles
valeurs correspondant aux mesures qui seront,
utilisées lors des traitements qui suivront, à savoir
la combinaison multisource par la règle de
Dempster, calcul des crédibilités, plausibilités et
intervalle évidentiel du vecteur de masse résultat,
pour la prise de décision finale, concernant
l'appartenance du point à l'une des classes définies
au départ.
Résultats
Nous disposons d'images satellites, considérées ici
comme sources d'informations, ces images sont
prises dans des bandes spectrales différentes, chaque
bande possède ses propres caractéristiques, la
réponse des objets de l'image est différente selon la
bande spectrale utilisée.
919
Pour la classification, la combinaison de ces sources
d'informations est nécessaire, si l'on veut faire
ressortir toutes les classes, car une source peut
contenir beaucoup d'informations concernant une
classe, et peu concernant une deuxième classe,
(informations pertinentes liées à une source donnée
par exemple)
Nous avons procédé à une classification d'une
région dont nous disposons des echantillons sûrs
pour neuf classes. La région représente une région a
fort relief , ce qui rend la discrimination des classes
encore plus difficile. On a utilisé les deux premières
composantes du résultat de l'analyse en composante
principale (KL1,KL2) éffectuée sur les quatre bandes
spectrales Mss, qui | compresse et décorréle
l'information, plus de 90% de l'information du
contraste total est contenue dans ces deux
composantes.
La classification par la règle de Dempster utilisant
ces deux sources spectrales avec le même degré de
fiabilité, a permis de faire ressortir les résultats
donnés par la table(1) qui indique les pourcentages
des pixels bien classés pour les différentes classes,
(ce pourcentage est calculé relativement aux
échantillons qui ont servi à la caractérisation de la
classe.), ainsi que la moyenne de la classification
globale, effectuée toujours sur les échantillons.
CH cp ch. CM C5 cle C7 Cig Co MOY
% 2721 29.17 3854 21.41 53.39 38.28 61.33 81.25 30.73 42.37
Table 1.
sources d'importance égale
KL1=1, KL2=1
Dans une seconde étape, nous sommes intéressé au
probleme de l'intégration des informations
topographiques dans le méme processus de
classification, vu que ces informations sont mal
intégrées par les méthodes statistiques
[Benediktsson90], qui ne manipulent, ou ne
combinent que des données ayant une méme
distribution.
On sait par ailleurs que le contexte topographique,
peut contribuer à la discrimination des classes, mais
on ignore avec quel degré cela se fait, aussi
l'information topographique doit être considérée
comme moins importante (moins fiable dans le
processus de classification) que l'information
provenant des sources radiométriques, qui est en fait
plus caractéristique.
L'information topographique, peut contribuer à
améliorer le résultat de la classification, mais n'est
pas discriminante, dire qu'une classe se trouve
toujours à une certaine altitude, n'est pas toujours
vrai.
La règle de Dempster, combinant données spectrales
et topographiques, a permis d'obtenir les résultats
suivants:
Ch CR Ci Cu CI5
Cle C7
% 67.84 60.81 65.23 50.31 71.61 78.52 70.57 A
R . Table2
apport d'importance des sources (KL1, KL2, MNT) = (1,1,1)
CI9 MOY
84.11 26.43 63.94
On remarque qu'en intégrant cette donnée
supplémentaire le résultat s'est nettement amélioré
( de 20% environ), cette amélioration s'explique
peut être par le fait que l'image représente une zone
montagneuse à relief très prononcé, et que les
réponses spectrales des classes sont fortement
im
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