* la visualisation stéréo,
* l'anaglyphe, l'image gauche est dans un canal rouge
et l'image droite dans un canal vert, l'opérateur porte
des lunettes filtrantes pour séparer image gauche et
image droite.
Cette méthode ne permet de valider que les éléments
graphiques extraits, qui peuvent être corrigés
simplement si l’on dispose d’un éditeur graphique 3D.
La troisième méthode est simple à mettre en oeuvre
mais nécessite une expertise importante, elle consiste en
une analyse du MNT visualisé en niveaux de gris, aidée
par l'alternance d’une ou des deux orthoimages en
mode flicker.
Cette méthode permet avec un peu d’expérience de
détecter des erreurs très fines, sur toutes les zones du
MNT, ce qui n’est pas le cas de la seconde méthode, et
de préciser la qualité du rendu en terme de grain, de
lissé, de netteté et de finesse du MNT. On sait sur
certaines zones évaluer avec cette méthode des
altitudes résultant d’une variation de disparité
inférieure au dixième de pixel.
Ces méthodes, si elles permettent de détecter les erreurs
importantes, et de les corriger (sous réserve de disposer
d'outils automatiques, semi automatiques et manuels
adaptés) ne permettent pas d'évaluer l'erreur
statistique du MNT.
Pour établir ces valeurs statistiques, en particulier la
précision à 1 sigma, soit l'écart type de l'erreur
supposée gaussienne, on compare les valeurs
numériques à des valeurs d’une précision connue
obtenues par un processus distinct.
Trois techniques sont couramment employées :
4.2 Points cotés mesurés sur une carte scannée
On scanne une carte papier au 1/50 000 ême par
exemple; cette carte est rectifiée dans un système
cartographique. L'altitude des points cotés dont la
précision sur la carte est de l’ordre du mètre est relevée,
de même que les coordonnées images de ces points
donnant ainsi directement les coordonnées
cartographiques. Cette méthode permet d'obtenir en
quelques heures plusieurs centaines de points avec une
bonne précision. La différence entre l'altitude carte et
l'altitude MNT est calculée, et permet d'évaluer la
valeur de oz . l'avantage de cette méthode est qu'elle
permet de comparer les altitudes à des valeurs dont
lerreur peut étre négligée, son inconvénient est sa
limitation à un petit nombre de points.
Exemple, sur la zone de Lodeve (France) 200 points
sont repérés sur la carte. La figure suivante présente la
répartition des erreurs sur ces 200 points :
À
32
16 —
Répartition des
erreurs en %
Erreur en m
-40 -20 0 20 40
890
Les conditions expérimentales pour ce test sont les
suivantes :
* b/h - 1.07 couple SPOT panchromatique
* Ax - 12.8 m (taille pixel au sol)
* 07 — 9.35 m, 200 points.
Il est à noter que cette méthode est relativement
défavorable au MNT SPOT, dans la mesure oü les
points cotés sont généralement situés sur des zones à
haute fréquence spatiale du relief (sommets, fonds de
cuvettes, points remarquables ...).
4.3 Comparaison avec un MNT obtenu par
digitalisation de cartes
Cette technique permet d'établir des statistiques sur un
plus grand nombre de points. On utilise des MNT
élaborés à partir de cartes topographiques. Les courbes
de niveau et les points cotés sont digitalisés. Ces
informations sont interpolées pour donner le MNT. Les
données n'étant pas denses, l'interpolation est un
processus délicat, et on observe toujours dans le MNT
digitalisé des structures “non naturelles” dues aux
algorithmes employés. Sur la zone d’Irish Canyon
(USA), nous disposons d’un MNT distribué par l'U5GS
(United States Geological Survey) et du MNT SPOT
correspondant :
MNT SPOT
$
= 10 km
< |
in
©
MNT USGS
un
t
=
©
La différence entre les deux MNT est calculée. Les
maxima dépassent 100 m mais correspondent a des
erreurs planimétriques (voir paragraphe 4.5) :
À
32 — Répartition * nombre de points :
—des erreurs | 250 000
16 {en % * b/h - 076 couple
= SPOT panchro
8 — °07= 81m
= e Ax- 12m
à
2
J Erreur en m
0
I
C»
P4 pg fed
[e
o OQgQ o =
AY OY CIN