Full text: XVIIth ISPRS Congress (Part B4)

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Les autres critéres sont moins critiques : la précision en 
Z à 1 sigma parait moins importante que la garantie de 
couverture de zones complètes et la définition des 
précisions au delà de 3 sigma pour les systèmes 
informatiques qui utiliseront le MNT en aveugle. Une 
précision de 5 à 10 mètres sans erreurs supérieures à 30 
mètres, obtenue par des processus qualifiés nous parait 
être préférable à une précision accidentelle de 1 mètre et 
des points non renseignés ou pour lesquels les erreurs 
dépassent 50 mètres. 
5.2 Radars imageurs de type SAR 
Reste le problème des couvertures nuageuses. On peut 
envisager alors l’utilisation d’un imageur radar de type 
SAR en 3 modes distincts. 
Le premier mode est un mode mixte, on met en 
correspondance une image radar et une image verticale 
(SPOT par exemple). L'étude géométrique d’un tel 
système montre que la précision ponctuelle qu’on peut 
envisager est de l’ordre de grandeur du pixel au sol de 
chacune des deux images. Le problème ici est la mise en 
correspondance de deux images de natures distinctes - 
ou fusion de données - qui n’est envisagée pour 
l'instant que sous forme supervisée. L'intérêt de cette 
méthode est qu'elle est simple, et qu'elle est utilisable 
dés qu'une image non nuageuse d'une zone est 
disponible, ce qui est infiniment plus probable que de 
disposer d'un couple (2 prises de vue) constitué 
d'images de radiométries comparables. 
Le second mode est un mode radar/radar utilisé 
comme un imageur optique. On met en correspondance 
deux images radar obtenues avec des angles de prise de 
vue distincts. Si on peut imaginer de bons résultats sur 
des zones relativement planes et texturées, il est 
vraisemblable que des forts reliefs seront trés peu 
accessibles par une telle méthode car l'image obtenue 
varie considérablement suivant l'angle de prise de vue. 
Le troisième mode est le plus séduisant, on enregistre 
deux images radar à partir de deux positions très 
voisines du satellite. Les variations du relief sont 
mesurées en évaluant le déphasage entre les deux 
images qui sont quasi-superposables compte tenu du 
faible écart spatial entre les deux prises de vue. On 
réalise ainsi de l'interférométrie radar, et les précisions 
relatives mesurées pourraient atteindre le décimétre. La 
difficulté ici est qu'on obtient une image du relief 
modulo la phase du signal. Il convient de déterminer 
une origine, puis de compter le nombre de couches et la 
position dans la couche pour déterminer Z(x,y). 
     
Simulation d'un traitement interférométrique SAR 
Combiner un SAR et un capteur optique semble très 
prometteur; ces deux instruments peuvent étre utilisés 
sur deux plates-formes distinctes. Le radar fournit la 
haute fréquence du relief avec par exemple une 
précision de l'ordre de 1 métre, l'optique en fournissant 
la basse fréquence avec une précision de 3 à 7 m. 
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6. CONCLUSION 
Dans cet article, un point sur les activités à ISTAR en 
photogrammétrie numérique a été présenté. Tout 
d'abord sur les caractéristiques techniques des MNT et 
des orthoimages démontrant la maturité de ces 
produits extraits de l'imagerie SPOT et plus récemment 
de l'imagerie aérienne. 
Les aspects originaux des méthodes développées à 
ISTAR dans ces domaines ont été présentés en 
particulier pour la corrélation et pour le calage 
géométrique des blocs d'images. Ces aspects ont été 
complétés par une analyse de la précision des MNT à la 
fois en terme d'erreur moyenne et de maxima d'erreur. 
L'étude des erreurs permettant de préciser les besoins 
en terme de précision pour les futurs systémes. 
Comme on le voit le domaine de la photogrammétrie 
numérique est en plein essor. La multiplication des 
capteurs d’une part, et des systèmes utilisant une base 
de données géographiques d'autre part, conduit à 
industrialiser la production des données 
géographiques, qu'elles soient 3D (MNT) ou 2D 
(orthoimages, vecteurs planimétriques). 
Pour cela le capteur spatial par sa souplesse et son 
accessibilité mondiale est irremplacable et permettra de 
répondre à une demande croissante de données 
numériques. SPOT est le premier exemple d'un capteur 
de ce type, nul doute qu'il sera suivi par de nombreux 
autres systèmes dans les prochaines années. 
7. BIBLIOGRAPHIE 
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