Full text: XVIIth ISPRS Congress (Part B6)

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seulement par manque de matériels, mais aussi par 
pénurie de techniciens qualifiés. 
Nous avons abordé ci-dessus des questions se rap- 
portant à la formation professionnelle ; il ne 
faut cependant pas négliger la formation ini- 
tiale, c'est à dire celle qui s'adresse aux éco- 
liers et aux étudiants d'université. C'est un do- 
maine de grande importance mais qui ne sera pas 
abordé ici. 
4, LES MOYENS A METTRE EN OEUVRE 
Tout programme de coopération commence d'abord 
par une recherche de financements. 
Les sources sont variées Minitéres nationaux, 
Agences spaciales, Communautés Européennes, 
USAID, CIDA, Organismes internationaux (ONU, FAO, 
Banque Mondiale,...) etc. 
Les différents programmes sont malheureusement 
rarement coordonnés, les objectifs poursuivis pas 
toujours les mêmes, et il n'est pas rare de 
constater un certain gachis. 
Les experts : la coopération passe souvent par 
l'envoi d'experts. Ceux-ci ne sont pas faciles à 
recruter. En effet, ils doivent avoir un large 
spectre de connaissances car il n'est pas rare 
que l'on fasse appel à eux dans des domaines qui 
n'étaient pas toujours ceux identifiés au départ. 
Le problème de la langue n'est pas à négliger. 
Les stagiaires n'ont pas toujours une maîtrise 
suffisante de la langue véhiculaire utilisée : 
anglais ; français, etc... et les messages n'en 
sont que plus difficiles à transmettre. 
L'idéal est de former des formateurs, c'est à 
dire des spécialistes susceptibles de prendre le 
relai des experts étrangers. Cet objectif doit 
être poursuivi, mais le succès se heurte à une 
difficulté pratique l'insuffisante pérennité 
des formateurs locaux dans le poste ; en effet, 
pour des raisons variées : niveau de salaire 
insuffisant, manque de moyens, etc. il arrive 
souvent que les formateurs locaux quittent leur 
poste plus rapidement qu'il serait souhaitable. 
5. LES PROBLEMES RENCONTRES 
Les problémes rencontrés pour réaliser des forma- 
tions et transfert de technologie efficaces sont 
trés nombreux et nous en avons déjà abordé 
quelques uns ci-dessus. On mentionnera essentiel- 
lement ci-dessous ceux liés à la constance des 
efforts : 
5.1 la continuité des financements et la perma- 
nence des personnels 
  
Il est rare que l'engagement d'un pays "donateur" 
s'étende sur une période supérieure à 2 ou 3 ans 
; Souvent méme, l'engagement est annuel et c'est 
une période trop courte pour pouvoir engager des 
actions efficaces de transfert de technologie. 
En effet, les actions de formation impliquent la 
formation des hommes eux-mêmes, mais aussi la 
mise en place de moyens matériels : calculateurs, 
restituteurs, systèmes de bureautique, de compta- 
bilité et gestion, etc... 
Si une action de coopération s'arrête trop tôt, 
le risque est grand que tout l'acquit disparaisse 
rapidement les personnels changent, les maté- 
riels ne sont plus maintenus, etc... 
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Un moyen de pallier à cet inconvénient et de 
réaliser les formations (lorsque c'est possible) 
dans le cadre de longs projets. Non seulement on 
est sûr dans ce cas de la motivation des per- 
sonnes, mais aussi d'une certaine continuité des 
actions et des financements correspondants. 
Une part non négligeable des personnels qui ont 
suivi des formations de haut niveau à l'étranger 
ne restent pas toujours dans le métier lorsqu'ils 
reviennent dans leur pays ; Il prennent souvent 
des responsabilités administratives ou politiques 
qui sont pour eux plus valorisantes. Il est dif- 
ficile de chiffrer ce phénoméne, mais il n'est 
pas rare. Il ne faut pas toujours d'ailleurs le 
déplorer, car il est important que des personnes 
bien formées soient à des postes de responsabi- 
lité. 
5.2 La maintenance des matériels 
  
Il est relativement "facile" pour un pays dona- 
teur, de mettre en place des moyens matériels ; 
il est en général plus difficile de les maintenir 
en bonne marche. Lorsque l'organisme utilisateur 
n'a pas les moyens de le faire (ou s'il n'existe 
pas localement d'entreprise de maintenance de 
qualité) il arrive souvent qu'au bout de 2 ou 3 
ans, des matériels de valeur deviennent inutili- 
sables ; parfois, au bout de quelques années, 
personne ne se rappelle d'ailleurs pourquoi et 
pour qui ils ont été mis en place. 
5.3 L'adéquation des formations proposées 
Il est nécessaire, mais pas toujours facile, que 
la nature et le niveau des formations proposées 
soient adaptées à l'auditoire. A quoi sert par 
exemple de former un spécialiste aux techniques 
modernes du traitement numérique des images, si 
l'organisme où il travaille ne dispose pas des 
matériels correspondants ? A quoi sert de faire 
des cours de haut niveau sur les systèmes 
d'information géographique, lorsque le pays 
concerné ne dispose pas des données nécessaires à 
leur mise en oeuvre ? 
L'adéquation des formations aux besoins réels 
doit étre un souci permanent. 
Il faut pour cela que les experts sur place puis- 
sent disposer d'un soutien "arrière" efficace 
pour pouvoir obtenir les informations  néces- 
saires, les supports de cours adaptés aux sta- 
giaires et d'une maniére générale, les différents 
moyens pédagogiques. 
6. RECOMMANDATIONS ET EXEMPLES DE REALISATION 
Il est facile de faire des recommandations, il 
est plus difficile de les mettre en application. 
On va cependant s'efforcer de dégager quelques 
tendances et de les illustrer sur des cas réels. 
Il serait trés utile que les pays et/ou orga- 
nismes donateurs coordonnent leurs efforts : ef- 
fort financier, mais aussi choix des sujets et 
dates des séminaires, cours, etc., organisés dans 
les différents pays. 
Il serait bon également que la coordination 
existe au niveau des Agences et/ou organismes 
d'exécution. 
On citera par exemple les accords qui lient le 
International Institute for Aerospace Survey and 
Earth Sciences (ITC) Pays-Bas, et le Groupement 
pour le Développement de la Télédétection (GDTA), 
France. 
 
	        
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