Full text: XVIIIth Congress (Part B3)

  
  
  
   
  
  
  
  
   
   
  
   
  
  
    
  
  
   
  
   
   
   
  
  
  
  
  
   
  
  
   
  
  
  
  
  
  
   
  
  
  
   
   
  
  
   
   
  
   
  
    
  
   
  
  
   
   
Le developpement de ces outils est dans une part 
des cas le fruit d'une collaboration étroite avec les 
universités, et plus généralement la recherche. 
C'est la cas de ZEISS, par exemple, dont tous les 
outils automatiques sont élaborés en lien avec les 
universités allemandes (e.g. orientation relative : 
Tang et Heipke, 1996; ou logiciel de corrélation : 
Krystek, 1991), ou d'INTERGRAPH avec MATCH-T 
(Ackermann et Krzystek, 1991). On peut également 
citer SYSECA dont le logiciel d'aérotriangulation 
provient des recherche de l'IGN-F (travaux de J. 
Ducloux : Thom et Jurvillier, 1994). 
Il peut également être le fruit d’un effort de 
recherche interne des constructeurs eux-mêmes, 
comme dans le cas d'HELAVA qui travaille en 
étroite collaboration avec GDE Systems, industrie 
privée possédant ses propres équipes de recherche 
et développement. 
Ces exemples montrent que la coopération 
recherche-industrie est effective, et conduit à des 
résultats sur au moins une classe de problémes. 
Cependant, les méthodes mises au point doivent 
parfois encore convaincre, méme dans le cadre de 
processus de bas niveau. Les deux exemples les 
plus probants sont l'aérotriangulation automatique 
et la génération de modéles numériques de terrain 
par corrélation. 
Les procédés d'aérotriangulation automatique n'ont 
peut-étre pas encore atteint leur maturité : les 
comparaisons effectuées par O. Kólbl (Kólbl, 1996) 
entre les productivités respectives d'une aéro- 
triangulation | automatique (logiciel HATS 
d'HELAVA) et d'une aérotriangulation manuelle (sur 
ImageStation d'INTERGRAPH) ont laissé quelques 
doutes sur la stabilité du logiciel automatique, et 
donc sur son opérationnalité réelle. Il est toutefois 
vrai que la version de HATS dont disposait l'Ecole 
Polytechnique Fédérale de Lausanne était encore en 
cours de mise au point — et l’expérience que nous 
avons à l'IGN-F de ce probléme nous conduit à 
penser que ce type de fonctionnalité sera assez 
rapidement disponible pour de la production régu- 
lière. 
Pour ce qui est de la corrélation automatique, son 
opérationnalité pour les applications à petite 
échelle est largement démontrée. Son emploi à des 
fins cartographiques autres que l’orthophoto sur 
des images de résolution métrique pose encore 
question : les procédures d’élimination du sursol 
n’ont pas une fiabilité démontrée, et les zones 
exploitables restent bien entendu limitées au 
surfaces dépourvues de couvert forestier. 
International Archives of Photogrammetry and Remote Sensing. Vol. XXXI, Part B3. Vienna 1996 
2.3. ..et des échecs (relatifs). 
Contrairement aux méthodes de corrélation, et 
malgré l'ampleur des efforts de recherche, les 
procédés d'aide à l'extraction d'objets n'ont 
jusqu'à présent pas eu de débouché réel. Le 
constructeur ayant le plus investi (en moyens 
humains) dans ce domaine est sans doute GDE 
Systems (sur financement gouvernemental). Des 
études ont commencé dès la fin des années 80 sur 
l’extraction de segments, les procédés de 
croissance de région, les contours actifs et 
l’appariement de primitives, tandis qu’en parallèle 
étaient conduites des recherches sur les systèmes 
à base de connaissances pour l’aide à l’affectation 
d'attributs. 
Ce sont sans doute ces derniéres techniques qui ont 
donné les meilleurs résultats. Les extractions de 
primitives ne se sont pas montrées très intéres- 
santes en terme de gain de productivité, les taux 
d’erreurs restant trop élevés pour que ces 
techniques soient efficaces. 
Actuellement, HELAVA s'oriente vers des 
méthodes semi-automatiques, fondées sur l'entrée 
d'amorces par l'opérateur, soit sous la forme de 
saisies approximatives — avec positionnement fin 
automatique — soit sous la forme de points de 
départ initialisant des algorithmes de suivi 
(source : Scott Miller, HELAVA). 
La société SYSECA, plus récente sur le marché, 
investi également sur le sujet: le portage des 
outils d’aide à la saisie du réseau routier sur 
SAPHIR Geo développés à l'IGN-F par S.Airault est 
en cours. Si les résultats d'étude sont encoura- 
geants (Airault et Jamet, 1995), ces fonctionnali- 
tés doivent toutefois encore faire leurs preuves à 
l'échelle industrielle. 
2.4. Synthese 
Ces considérations aménent d'ores et déjà quelques 
remarques générales qui seront développées dans 
la section 3. 
La coopération recherche-industrie n'est de 
toute évidence pas en cause. On peut constater que 
l'industrialisation des outils issus de la recherche 
fonctionne plutót bien, pourvu que soit établie leur 
portée générale et leur robustesse. Nous discute- 
rons plus bas le probléme de la généricité des 
outils. Pour ce qui concerne la robustesse se pose 
le probléme des méthodes d'évaluation. Un outils 
comme l’aérotriangulation automatique reste un 
cas de figure simplifié par rapport au techniques 
d’extraction d’information : le processus automa- 
368 
      
tique é 
nemen! 
proces: 
corréla 
aurait | 
oü elle 
courbe: 
format, 
sée... ( 
On pel 
outils 
confror 
de la 
gramm 
un ryth 
La fre 
reste 
des vi 
fin des 
tive de 
ment 
domair 
import: 
probléi 
tifique 
des c 
aura p 
qu'il fe 
tifs po 
L'inte 
nécess 
en par 
non tr 
d'inten 
traitem 
damme 
except 
déja d 
dans | 
utilisa 
proces 
précise 
systèn 
clientè 
tés. 
La gé 
que re 
progrè 
est de 
dispon 
vemer 
plutôt 
de l'e 
limite 
comm
	        
Waiting...

Note to user

Dear user,

In response to current developments in the web technology used by the Goobi viewer, the software no longer supports your browser.

Please use one of the following browsers to display this page correctly.

Thank you.