Full text: XVIIIth Congress (Part B3)

    
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En admettant les deux processus comparables au 
niveau de l’intérêt économique des données 
produites, une entreprise souhaitant mettre en 
place une chaine de production de MNT en milieu 
urbain aurait le choix entre : 
- un processus de restitution classique ; 
- et un processus à base de corrélation automa- 
tique, demandant moins de temps opérateur, mais 
plus d'images. 
Le graphique de la figure 2 propose une comparai- 
son économique de ces deux processus en évaluant 
le coût interne (sans prise en compte des frais 
généraux de l’entreprise) de production par kilo- 
mètre carré suivant les deux méthodes, que nous 
appellerons respectivement manuelle et 
automatique. 
Cette évaluation est établie sous les hypothèses 
suivantes : 
- le marché n’est limité que par la capacité de 
production de l’entreprise ; 
- l’entreprise emploie 10 opérateurs de restitution 
à un coût horaire d’un peu plus de 20 EURO (coût 
interne) ; 
- le temps moyen de restitution manuelle est, sur 
l'ensemble des chantiers urbains, de 7 heures-opé- 
rateur par kilomètre carré ; 
- le temps de correction, dans le cadre de la 
méthode automatique, est de l’ordre de 50% du 
temps de saisie manuel (temps de vérification et 
temps de saisie complémentaire compris — le 
temps de saisie complémentaire sur un bâtiment 
est supposé égal au temps de saisie initiale du 
même bâtiment) ; 
- les deux méthodes utilisent des images numé- 
riques ; Ç 
- le coût de numérisation est calculé en fonction du 
nombre de photographies utilisées dans l’année ; 
pour l’hypothèse manuelle, l’entreprise consomme 
peu de cliché et sous traite la numérisation pour 42 
EURO par photographie ; pour l’hypothèse automa- 
tique, l’entreprise achète son propre scanner, et 
numérise à un coût minimal de 26 EURO par cliché. 
Sous ces hypothèses, la méthode automatique 
permet de produire un peu plus de 3000 km2 par an 
de MNT urbains et se montre plus économique que 
la méthode manuelle (pour le temps moyen de saisie 
de 7 heures/km2). La différence entre les deux 
processus n’est toutefois pas très grande, et le 
processus manuel reprend de l’intérêt pour les 
charges de restitution inférieures à 6 heures/km2. 
Dans le cas de la ville de Marseille, le rendement 
de restitution, lors de la saisie de la BDTopo®, 
était de l’ordre de 9h/km2. Sur ce type de 
chantier, l’écart entre les coûts évalués est 
important. Par contre, sur une ville comme Lyon, 
International Archives of Photogrammetry and Remote Sensing. Vol. XXXI, Part B3. Vienna 1996 
nous avons observé des rendements de l’ordre de 5 
heures et demi par km2. La saisie manuelle reste 
dans ces cas là plus rentable. 
Le graphique complète cette comparaison en propo- 
sant deux évaluations complémentaires. On suppose 
que l’utilisation de 3 images supplémentaires par 
point permet de faire diminuer le taux de correc- 
tion de 10 points. Cette hypothèse est largement 
optimiste (cela signifie diminuer le nombre 
d'erreurs de 3376 !), mais permet d'imaginer une 
mise en concurrence entre les gains de productivité 
apportés par la redondance des données, et les 
coüts supplémentaires qu'elle occasionne. 
La méthode de Gabet et al. demande la numérisation 
de 7 images par point (contre 2 pour une restitu- 
tion manuelle). Une configuration à 4 images par 
point correspondrait par exemple à une acquisition 
avec 60% de recouvrement longitudinal et 
latéral ; une configuration à 10 images par points, 
à une acquisition avec 8096 de recouvrement longi- 
tudinal et 6096 de recouvrement latéral. 
La figure 2 montre que, sous les hypothéses effec- 
tuées, la méthode à 7 images par point est la plus 
intéressante : pour pouvoir augmenter la redon- 
dance avec profit, il faudrait qu'elle permette 
d'atteindre une diminution bien plus importante du 
nombre d'erreurs. 
  
200 uro e dede, + tie = ir ttes cmt + ER de LER 
180- EE erum Met Lese are dP 
120 {- 1 
100 |- 
80 - 
60- 
40 - 
    
4 5 6 7 8 9 10 
Heures / Km2 
  
  
  
EI Manuel(2) ÉlAuto(4) EjJAuto(z  EdAuto(10) 
  
  
| 
| 
  
Figure 2 : évaluation fictive des coüts de production 
par kilometre carre d’un MNT urbain. 
Manuel(2) : restitution classique sur couple (2 images par 
point observé) ; 
Auto(x) : méthode automatique utilisant x images par 
point. Auto(7) correspond à la méthode décrite par 
Gabet et al. (1995). 
  
Ces résultats sont bien entendu discu- 
tables à plusieurs points de vue. ll est clair que 
cette comparaison ne tient pas lieu d'étude écono- 
mique: les coüts réels d'exploitation devraient 
étre évalués. D'un cóté, l'estimation réelle des 
temps de correction ferait peut-étre ressortir les 
avantages de la méthode automatique. Nous avons 
basé notre hypothése sur le temps de mise à jour 
d'une feuille cartographique qui est actuellement 
371 
SE CEE EEE 
  
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