Lr = longueur du reseau hydrographique. 
D’abord, nous avons subdivise, sous ARC/INFO, notre 
site en sous-bassins versants en utilisant la couverture 
du reseau hydrographique. Puis, nous avons procede au 
calcul de la longueur du reseau hydrographique et à 
l'affectation de la valeur de longueur de pente à chaque 
polygone. Cette dernière valeur a subi une correction en 
la divisant par le cosinus de la pente. La répartition de la 
superficie par classes de longueurs de pente montre que 
le site est caractérisé par des pentes longues (70% du site 
a une pente supérieure à 200 mètres). 
En intégrant cette dernière couverture dans le modèle de 
WIESCHMIEIR et SMITH, nous obtenons la couverture 
représentant l’indice topographique du site. Cette 
dernière couverture indique que plus de 70% des terres 
du site ont un indice topographique supérieur à 3. 
Nous avons procédé dans la suite de notre étude au 
croisement, d’une façon multiplicative, des plans que 
nous venons d'exposer. L'analyse de la répartition des 
risques d'érosion réelle montre que les pertes 
importantes en sol proviennent uniquement du tiers du 
site (27,64%). En outre, une extraction des taux des 
risques d’érosion par petit ensemble montre le petit 
ensemble le plus protégé est celui de Dar Chaoui I 
(Tableau 1). Bien que la couverture végétale est dense 
dans le petit ensemble Dar Chaoui II, ce dernier est trés 
menacé par l'érosion. Ceci est dü au fait que le sol est 
trés érodable dans ce site. L'érodabilité forte des sols et 
la faible densité de la végétation dans le petit ensemble 
Mediar I ont rendu ce dernier le plus exposé à une 
érosion réelle. 
Tableau 1. Taux des risques d'érosion potentielle et 
réelle par petit ensemble. 
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
Petit | Taux moyen | Taux moyen des. 
ensemble | des risques risques. 
d'érosion . | d'érosion réelle 
; potentielle | ri: ; 
Dar Chaoui 22.94 16.53 
I 
Dar Chaoui 122.00 80.45 
II 
Bassin 123.00 37.49 
versant El 
Hachef I 
Mediar I 147.93 84.73 
Projet 21.23 9.59 
barrage 
  
  
En analysant le tableau 2 et qui represente les taux des 
risques d'érosion pour chaque mode d'occupation du sol, 
nous remarquons que les taux les plus élevés se 
localisent dans les régions à sol nu. Ceci n'est pas du 
uniquement à l'absence de végétation dans ces zones 
174 
puisque le potentiel érosif attribue toujours la plus 
grande valeur au sol nu (89,74%), mais, en plus, ces 
zones se trouvent en régions à topographie accidentée 
avec un sol favorable à l'érosion. 
Tableau 2. Taux des risques d'érosion potentielle et 
réelle pour chaque surface correspondante au mode 
d'occupation des terres. 
  
  
  
  
  
Couverture | Taux moyen | Taux moyen des 
: ausol | desrisques | risques d’érosion 
| | d%rosion | réelle 
-—  ] potentielle |  — 
Forét 82.75 1.66 
Cultures 45.80 6.87 
Sol nu 89.74 89.74 
  
  
  
  
  
  
  
5. CONCLUSION 
Cette étude a abouti à la construction d'un systéme 
d'information géographique à grande échelle. Nous 
avons pu définir une méthodologie pour analyser les 
risques d'érosion potentielle et réelle ce qui a permis la 
réalisation d'une série de cartes thématiques à grande 
échelle. 
Les résultats de l'analyse des risques d'érosion ont 
montré que certains petits ensembles du site sont en fort 
risque d'érosion réelle. Suite à ces résultats, nous avons 
élaboré des scénarios de zones prioritaires où 
l’intervention est urgente. 
Pour améliorer la précision d’une telle aproche 
méthodologique, une détermination exacte et précise des 
facteurs contribuant au processus de l'érosion est 
souhaitée. En effet, le facteur d'érodabilité des sols K 
doit être calculé en utilisant la formule originale de 
WIESCHMEIER et SMITH qui est basée sur des observations 
au sol ou encore en utilisant des cartes pédologiques. 
L'estimation du facteur d'érosivité des pluies R peut être 
améliorée en procédant à la spatialisation de données 
climatiques récentes et le facteur topographique LS peut 
être calculé d'une façon précise en élaborant un 
programme informatique. 
Les résultats de l'utilisation de la télédétection pour 
cartographier la couverture végétale sont satisfaisants. 
Cependant, l'utilisation de récentes vérités terrain pour 
évaluer le degré de leur précision aurait été souhaitée. 
International Archives of Photogrammetry and Remote Sensing. Vol. XXXI, Part B4. Vienna 1996 
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Maroc), M 
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12 février 
TAHRI, M. 
W. 1993. 
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