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Fig.1- Région d'étude et position des images satellitaires.
En vue de caractériser les systémes de production agricole et les
types de paysages agroécologiques (Bruneau, 84), une étude
régionale a été entreprise, associant intimement les connaissances
acquises sur le terrain aux traitements numériques d'images
satellitaires (Kingpaibon, 91). Mais, un seul aspect de cette étude
sera ici exposé: la cartographie des plantations d'hévéas malgré la
présence de couvertures nuageuses répétées.
1.2 Qualité des données satellitaires :
Les images spatiales, au nombre de trois, ne recouvrent qu'une
portion du Bassin de Songkhla. Correspondant à peu près à la
superficie de la moitié d'une scène Spot, la zone d'étude est
centrée sur la rive gauche du Lac tout en englobant une partie de
ce dernier (Fig.1).
Les trois images —-deux scènes Spot, une Landsat-TM- reflètent
des saisons végétatives différentes et s'inscrivent sur une période
de quatre années. Parmi les deux scènes Spot, la première est
enregistrée en début de saison pré-humide -13 mai 1986-, la
seconde, en saison sèche —11 avril 1987—, quant à la troisième,
elle a été obtenue en pleine saison humide —5 novembre 1989-—.
A des degrés divers, chacune de ces images contient une
Couverture nuageuse uniquement située au dessus des terres
rendant ainsi difficile la détection des changements des états de
surface d'une image à l'autre. Toutes trois possèdent une visibilité
du sol excellente en dehors des fameux nuages et en dépit de la
présence d'une légère brume circonscrite au littoral est sur celle
de 1987.
Sur la figure 2, la représentation des couverts nuageux des
différentes scènes se caractérise ainsi: en 1986, les nuages et leurs
ombres portées sont nombreux, de petites tailles et très dispersés,
alors qu'en 1987, ils sont gros et concentrés au sud ouest de
l'image. Enfin, en 1989, ils paraissent alignés, petits dispersés et
peu nombreux : pourtant en pleine saison humide!
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2 LOCALISER ET DENOMBRER LES NUAGES-
OMBRES :
pour "éliminer" les nuages-ombres, faut-il encore chercher à les
dénombrer, c'est à dire, les localiser spectralement à chacune des
trois dates afin de quantifier les superficies terrestres qu'ils
recouvrent, puis d'observer les chevauchements éventuels desdits
nuages-ombres d'une date à l'autre, et enfin, entre les trois
images.
Pour atteindre cet objectif, une démarche originale a été élaborée.
Optant pour une étude de la dynamique de systèmes culturaux à
travers une analyse radiométrique multidate (Panapitukkul,
94), il convient tout d'abord de rendre les trois images
superposables entre elles.
2.1 Corrections géométriques d'images :
L'image de saison pré-humide (1986) sert d'image de référence.
Elle totalise 1392 lignes sur 1612 colonnes, soit 2 243 904 pixels
ou 897,6 Km?.
En prenant soin de sélectionner un nombre d'amers suffisants —
ces derniers doivent être communs aux trois images initiales
malgré la présence cumulée des nuages-ombres — les deux
fenêtres des images de 1987 et de 1989 sont alors
géométriquement corrigées pour se caler sous l'unique référentiel
géographie de la première image. La correction est effectuée par
un polynôme de degré 2 et l'interpolation des radiomètries par la
convolution bicubique sur les valeurs de 16 pixels voisins
(Walch, 87).
Par son découpage et sa situation géographique, la scène corrigée
résultante contient en son centre une partie du lac de Songkhla, à
l'est, un espace marin du Golfe de Thaïlande et, à l'ouest, une
bordure sans contenu issue de la configuration de l'image elle-
même avec la trace oblique du satellite.
2.2 Masquage du Lac et des couverts nuageux :
Après l'étape de la correction géométrique indispensable,
intervient une phase de masquage qui prend deux acceptions. La
première correspond à un masquage radiométrique des trois
zones ci-dessus énumérées afin d'éliminer des entités inutiles aux
traitements radiométriques ultérieurs. La seconde traite des
nuages-ombres proprement dits au moyen d'un masquage
manuel pour les circonscrire comme indiqué précédemment.
Le masquage radiométrique permet d'éliminer l'ensemble des
pixels aux valeurs radiométriques absorbantes sur l'histogramme
du canal proche infrarouge (PIR) de 1986. Un fois ce seuil bien
déterminé sur l'histogramme, les valeurs inférieures au seuillage
sont simplifiées et reçoivent toutes la valeur 0. Ainsi est créé un
plan condition des espaces "lacustres". Un masquage
radiométrique n'est réalisable que pour des entités spectralement
homogénes, comme dans ce cas, l'eau.
En revanche, ce procédé n'est pas envisageable pour les nuages-
ombres. En effet, ces derniers sont suffisamment hétérogénes
pour introduire des assimilations spectrales avec d'autres
éléments d'occupation du sol. Ainsi, les nuages légers se
confondent avec des sols secs de couleur clair tandis que les
ombres épaisses et noires s'assimilent radiométriquement aux sols
humifères ou très engorgés. Le masquage manuel suivi d'une
segmentation devient le seul recours. Chaque nuage-ombre est
délimité visuellement à l'écran par un polygone tracé sur le plan
overlay auquel est affectée une valeur arbitraire comprise entre 0
et 255. Ensuite, par une segmentation de ces
International Archives of Photogrammetry and Remote Sensing. Vol. XXXI, Part B7. Vienna 1996