Full text: Traite théorique et pratique de navigation aérienne

  
  
  
  
  
  
  
  
   
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
   
     
  
  
  
  
   
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AEROSTATION 
des dirigeables a vapeur de Giffard ne depassait pas 3 metres par 
seconde, et celle du modèle des frères Tissandier 4 mètres, la vitesse 
de l’aérostat la France atteignait 6 m. 50, soit 23 kilomètres à l'heure. 
Au point de vue militaire qui était de permettre de communiquer avec 
une ville investie, le résultat était atteint, mais il demeurait encore 
insuffisant pour considérer le problème comme entièrement résolu, 
car cette vitesse était encore trop faible pour permettre des sorties 
à peu près par tous les temps. 
Les dirigeables de 1895 à 1914. — C’est en Allemagne que furent 
repris, vers 1895, les essais de direction aérienne à l'aide d'appareils 
plus légers que l'air. S'inspirant d'une idée émise dés 1877 par 
l’Autrichien Haenlein, le docteur Woelfert imagina de remplacer 
le moteur électrique de Krebs et Renard, malgré les grands avan- 
tages que présente ce systéme d'étre sans danger et de ne pas varier 
de poids pendant son fonctionnement, par le moteur à pétrole à 
grande vitesse congu par Daimler. Il s'éleva de Berlin le 12 juin 
1808 avec le mécanicien Knabe à bord du Deutschland, mais à peine 
l'hélice eut-elle été mise en marche qu'un jet de gaz fusa par la 
soupape de l'appendice et vint s'enflammer au contact de l'allumeur 
du moteur. Le ballon éclata à moins de trois cents mètres de hau- 
teur et les aéronautes furent tués dans leur chute. 
Cette catastrophe devait se répéter à Paris exactement dans les 
mémes conditions et pour les mémes causes, le 12 mai 1902, avec le 
dirigeable Pax monté par Severo et Saché, et en 1905 pour l'Akron 
de Vaniman en Amérique, qui firent explosion en l'air par suite de 
l’inflammation de l’hydrogène, le moteur étant trop rapproché de 
l’enveloppe. 
Grâce au prodigieux développement pris par l’automobilisme vers 
1898, les moteurs à explosion allaient se perfectionnant et surtout 
s'allégeant de plus en plus. Un jeune amateur brésilien, Santos- 
Dumont, s'attaqua au probléme du dirigeable automobile et ne 
fit pas construire moins de neuf dirigeables successifs qu'il 
essaya avec une hardiesse remarquable, en les perfectionnant de 
plus en plus jusqu'au jour oü il parvint enfin à remplir les condi- 
tions imposées pour le prix Deutsch de la Meurthe de 100.000 franes 
‘avec son dirigeable n° 7, c’est-à-dire effectuer en moins de 30 minutes 
le trajet des coteaux de Saint-Cloud à la tour Eiffel et retour, soit 
     
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