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le rayon de cette circonférence étant d'ailleurs égal à la vitesse du
ballon dans l'air ou vitesse propre (fig. A8).
Gette dernière vitesse est d'ailleurs indépendante de celle du vent,
comme nous l'avons montré, elle ne dépend que de l'énergie du
moteur, de la forme du ballon, de sa grandeur, en un mot, elle carac-
térise le ballon: dirigeable et elle est la véritable mesure de sa valeur
pratique.
Nous allons appliquer le théoréme précédent à plusieurs cas.
La vitesse propre peut être inférieure, égale ou supérieure à celle
du vent. Considérons d'abord le cas oü elle lui est inférieure.
Soit P le point de départ (fig. 48).
TA Prenons PP” égal à la vitesse du
vent V; du point P’, comme centre,
avec la vitesse propre v comme
rayon, décrivons la circonférence
des points abordables au bout d’une
heure; comme v est plus petit que
V, cette circonférence laissera Ile
point de départ P^ à l'intérieur du
cercle. Menons de ce point deux
tangentes à cette circonférence, il
Fra. 48. est manifeste que le navire aérien
partant de P ne pourra atteindre au
bout d'une heure aucun point situé en dehors de l'angle T, PT,
formé par les deux tangentes. Au bout de deux heures, le centre
de la circonférence abordable sera transporté en P”” à une distance
égale à 2V du point de départ et son rayon sérait devenu 2v. On
conclut donc que les deux tangentes à la première circonférence
sont aussi tangentes à la seconde et qu'elles restent les limites
infranchissables imposées au ballon au bout d'un temps quelconque.
L'espace est donc partagé en deux régions : l'une, abordable, com-
prise entre les deux tangentes P'T, el PT,; l’autre, inabordable,
placée à l’intérieur de ces deux lignes, L'angle T, PT, s'appelle
par cette raison l'angle abordable.
Pour aboutir en M sur la circonférence des points abordables au
bout d'une heure, il a fallu diriger la nacelle parallèlement à la
ligne P^M. P'M est donc la direction du ballon dans l'air ou direction
du cap.
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