112 AEROSTATION
à v — V; elle sera dirigée en sens inverse du courant aérien que le
ballon pourra alors remonter (fig. 50).
Vitesse propre d'un dirigeable. — Cette discussion montre donc
que, quelle que soit la direction du eap, un ballon dirigeable ne sau-
rait franchir les cótés de l'angle abordable. En obliquant son cap, il ne
ferait que reculer plus vite par rapport au sol, et la meilleure manière
de diminuer le recul est de faire face directement au courant. Ainsi
donc, là condition sine qua non d’une direction complète dans tous les
TY =
Fıc. 50.
sens est que la vitesse propre dont le navire aérien est animé soit
supérieure à celle du vent, cela lui donnera la possibilité de sortir
par tous les temps si cette vitesse propre est considérable; autrement,
plus elle sera faible et plus rarement sera-t-il utilisable, ou, en
d'autre termes, le ballon sera d'autant plus dirigeable que sa vitesse
sera plus grande. Ainsi, un ballon possédant une vitesse propre
de 12 m. 50 par seconde pourrait évoluer, d'aprés les relevés aéromé-
triques effectués dans la région parisienne, 815 fois fois sur 1.000,
986 fois sur 1.000 si cette vitesse est de 25 métres, et 998 fois sur 1.000
si elle atteint, comme c'est le cas avec les Zeppelin de fort tonnage,
30 mètres par seconde.
H a fallu quarante années d'études assidues avant de parvenir à
ce résultat dont Santos-Dumont était encore loin lorsqu'il gagna en
1902 le prix Deutsch. Voici d'ailleurs comment un expert, le capitaine
Espitallier, appréeiait les résultats obtenus par le sportsman :
où K
CIreor
être c
de ca
vitess
la Frc
étant
form
là val
dans
« (Q
produ
l'expri
« Ft
déduir
du di:
Renar
landis
représ
[461
« Lc
de l’he
de 60
(Ke
carène
celle c
l'avant