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CONDITIONS DE DIRECTION DES BALLONS 113
« On sait que la résistance R de l’air sur un ballon fusiforme dont
ia section maximum est un cercle de diamètre d et animé d’une
vitesse v est une expression de la. forme :
R — Kd? Dé,
où K est un coefficient variable avec la forme du mobile et les
circonstances du mouvement, de telle sorte que. sa valeur ne peut
être déterminée d'une manière définitive pour chaque type nouveau
de carène qu'après expérience directe. C'est ainsi que, pour une
vitesse de 1 mètre par seconde; on a trouvé que le ballon dirigeable
la France avait à vaincre une résistance de 1 kilo 045. Son diamètre
étant de 8 m. 40, en remplaçant par ces chiffres les lettres de la
formule, on en déduit, pour le coefficient appliqué à cètte carène
là valeur : K — 0,0148, qui peut être prise comme point de départ p
dans un avant-projet de dirigeable de forme analogue.
« Quant au travail utile correspondant 0, il est évidemment le
produit de l'effort. résistant par la vitesse, soit Re, ce qui donne
l'expression
0— Kd? ws.
« Tel est le travail, exprimé en kilogrammetres, d'oü peut se
déduire le travail en CV qui se trouve ainsi proportionnel au carré
du diamètre et au cube de la vitesse. Dans le cas du dirigeable
Renard, le travail utile était :
9 0,0148 d? $5,
1
landis que le travail moteur mesuré sur l'arbre de couche était
représenté par la formule :
[16] T 009607 d2 5.
SS 0,0148 ;
« Le rapport des deux coefficients 57 mesurait le rendement
JUZO f
de l’hélice et du mécanisme. Ce rendement était en chiffres ronds
de 60 p. 100.
« Ces chiffres, résultant d'expériences, permettent de calculer des
carénes aériennes dont la forme se rapproche plus ou moins de
celle de la France, fusiforme dissymétrique avec le gros bout à
l'avant, et de calculer la force motrice nécessaire lorsqu'on fait
varier le diamétre ou la vitesse.
NAVIGATION AÉRIENNE
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