Full text: Traite théorique et pratique de navigation aérienne

   
   
  
  
  
  
  
     
  
  
    
   
    
  
   
  
  
   
   
  
   
    
  
   
    
  
  
   
  
  
    
   
   
   
  
  
  
  
  
  
     
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CONSTRUCTION DES BALLONS DIRIGEABLES 117 
poids de l'enveloppe d’un ballon allongé, pour un eube donné, ser: 
sensiblement plus grand que celui d’un sphérique. 
Quand il s'agit d'établir un avant-projet de dirigeable, on délimite 
un cerlain nombre de points préliminaires. C’est ainsi que, dans 
nombre de cahiers des charges, on fixe les résultats que devra four- 
nir l’aéronef : vitesse propre en air calme, rayon d’action, c’est-à- 
dire durée de séjour dans l’atmosphère sans ravitaillement et 
nombre de passagers enlevés. De ces exigences on déduit la puis- 
sance du moteur à employer et le volume de gaz nécessaire pour 
soulever. celui-ci avec ses approvisionnements pour un certain 
nombre d’heures avec le lest voulu, plus le poids utile représenté 
par les voyageurs, les marchandises ou objets à transporter. Ainsi, 
les dirigeables que nous avons cités plus haut devaient répondre 
aux exigences suivantes : vitesse propre : 56 kilomètres à l'heure 
pouvant être maintenus pendant 15 heures consécutives, ce qui 
donnait un rayon d’action (en atmosphère calme) de 750 kilomètres; 
plafond : 2.000 mètres; nombre de voyageurs : 6, avec le lest cor- 
respondant. La réalisation de ce programme nécessitait à l’époque 
un cube de 6.500 mètres, soit une carène mesurant 90 mètres, de 
pointe en pointe et un diamètre de 13 mètres au maître-couple. Ces 
dimensions ayant pu être considérablement dépassées par la suite, 
la vitesse, le rayon d’action, la puissance utile des grands navires 
de l’air et même leur confort se sont beaucoup acerus depuis. 
Etablissement de l’épure d’un aéronat souple. — Le caleul du 
volume d’un solide résultant de la révolution d’un are de cercle 
autour d’un centre exige, pour étre précis, l'intervention du calcul 
intégral. On a affaire, avec les fusiformes, à des ellipsoïdes de révo- 
lution, dont toutes les sections suivant un certain axe sont des ellipses 
égales et qu’on peut se représenter comme engendrés par la révolu- 
tion d’une demi-ellipse autour de l’un de ses axes. Dans ce cas, 
l’équation de l’ellipsoïde se met sous la forme : 
z 
n y? A 
E OE u— — 4 —— €). 
a? y + (c2 
~2 
Sj a= b, l’équation devient : 
m 
72 
a? C 
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