CHAPITRE XI
CONDUITE ET PILOTAGE DES BALLONS DIRIGEABLES
Röle et besogne du pilote de dirigeable. — Si la conduite d’un
ballon dirigeable de faible volume, tel que le Zodiac-Ecole de
1.000 métres cubes, est relativement facile, il n'en est pas de méme
des unités de trés grande capacité dépassant 20.000 et s'élevant jusqu'à
80.000 mètres cubes comme les derniers rigides employés aux Etats-
Unis et en Angleterre. Le commandant chef de bord est obliga-
toirement secondé par un état-major compétent transmettant les
ordres d'exécution à un équipage spécialisé, ordinairement composé
de marins, car il y a plus d’un point de ressemblance entre ia
navigation aérienne et la navigation maritime. Les uns sont chargés
de la surveillance et de l'entretien des machines, d'autres de la »artie
aéronautique proprement dite, les officiers se réservant la direction
de la route, les relevés divers et le contrôle de la marche comme à
bord d’un navire.
Dans le dirigeable de petit volume, le pilote peut commander seul
les divers mouvements qu’il veut imprimer à son appareil, déterminer
l’ascension, la descente, la direction à droite ou à gauche de la route,
c’est-à-dire régler ses déplacements dans le sens vertical comme
dans le sens horizontal. Il peut également agir sur son moteur, le
mettre en marche, le faire tourner à la vitesse convenable et l’arrêter
à volonté, toutes manœuvres qui doivent être effectuées par des
personnes différentes à bord d’un grand dirigeable.
Le pilote dispose, dans ces conditions, de toutes les commandes
et de tous les indicateurs indispensables. Les mouvements de montée
et de descente sont obtenus par l’inclinaison des ailerons mobiles
de l’empennage d’arrière commandés par un volant articulé sur
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pivot pour s'obliquer en avant ou en arriére. En tournant le volant
sur son axe comme avec une automobile, on agit sur le gouvernail
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