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et du campement des grands navires de l'air reste done encore à
l'étude et peut étre considérée comme non entiérement solutionnée.
Les máts de campement adoptés en Angleterre et aux Etats-Unis
mesurent 50 métres de hauteur; les premiers sont haubanés tandis
que les seconds sont entiérement dépourvus de cábles raidisseurs
el constitués par un pylóne entiérement métallique analogue à ceux
employés pour supporter les antennes dans les grandes stations de
T. S. F. La base est composée de -massifs en maçonnerie où sont
encastrées trois pieds écartés, entre lesquels sont édifiés les logements
des officiers et des équipiers chargés des manœuvres d’amarrage,
enfin les bâtiments contenant les machines.
Trois plates-formes superposées sont disposées à la partie supé-
rieure du pylône. Un ascenseur permet l’accès à la première plate-
forme située à 41 mètres au-dessus du sol. On peut ensuite accéder
à une deuxième plate-forme 5 mètres plus haut à l’aide d’une échelle.
C’est de celle-ci que l’on peut pénétrer à l’intérieur du dirigeable à
l’aide d’une passerelle mobile. Enfin à 4 mètres au-dessus de cette
deuxième plate-forme se trouve la plate-forme supérieure portant le
système d’amarrage.
Le système d'amarrage est constitué essentiellement par un cône
renversé creux dans lequel pénètre une pièce spéciale portée par le
nez du ballon; des verrous assurent la liaison des deux parties.
L'ensemble du système est agencé de façon à permettre au long
fuseau d’osciller et de tourner tout autour du mât comme ferait une
gigantesque girouette.
Des canalisations d’eau, d’essence et de gaz montent verticalement
à l’intérieur du pylône et, aboutissant à la troisième plate-forme où
l’on peut éventuellement les brancher sur les canalisations intérieures
du ballon pour compléter l’approvisionnement de lest, de gaz ou de
combustible. Le débit horaire de la canalisation d’eau est de 8 tonnes,
celui de l’essence de 7.500 litres, et celui du gaz, hélium ou hydrogène,
de 8.500 mètres cubes.
La manœuvre d'amarrage s'effectue comme suit : le ballon
s’approche du mât ayant vent debout et laisse tomber à terre un câble
amarré à la pointe avant. L’équipe de terre relie ce câble à un autre
lancé de la plate-forme supérieure du mât. Ce câble est roulé ensuite
sur le tambour d’un treuil électrique et le dirigeable ainsi halé est
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