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PRINCIPES DE L'AVIATION 151
à l'étude des moyens à employer pour fournir les forces nécessaires;
1° au soutien, ou sustentation dans l’air d’un corps grave; 2° à la
progression de ce corps dans le sens horizontal. Les difficultés sont
donc plus grandes qu’avec l’aérostation qui fournit, par un moyen
statique, sans la moindre dépense de travail, la solution d'une partie
du problème : la sustentation, qui doit être fournie, comme le dépla-
cement horizontal, par la machine elle-même. Il semble donc que le
vol à la verticale, enlèvement direct dans l’atmosphère, est plus
difficile à réaliser que le vol horizontal, mais on peut combiner les
deux mouvements, d’où résulte une ascension le long d’une trajectoire
oblique plus ou moins inclinée. Les deux procédés : l’hélicopière et
l’aéroplane sont d’ailleurs appliqués aujourd'hui el ont fait leurs
preuves, mais c'est ce dernier qui est actuellement le plus au
point des deux, bien qu'il donne lieu encore à de fréquents mécomptes,
causes de pannes et d’accidents souvent très graves. Cependant il
convient de reconnaître que c’est l’aéroplane qui a fourni la solution
du problème de l’aviation la plus pratique connue pour le moment
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et il suffit de rappeler les exploits de nos « as » français pour mon-
trer quels services ces appareils sont déjà susceptibles de rendre.
Historique succinet de l'aviation. — Sans vouloir remonter aux
récits trés anciens qui tiennent plutôt de la légende que de l’histoire,
ni rappeler les traditions et les fables de la mythologie, on peut dire
cependant que la recherche des-moyens capables de permettre à
l'homme de s’élever dans les airs et de voler comme les oiseaux
d'un bout à l'autre de l'horizon est aussi ancienne que l'humanité;
mais jusqu'à la fin du xv* siécle aucune tentative sérieuse ou méritant
pleine créance ne saurait étre rappelée ou retenue. De cette époque
à celle de l'invention des ballons, l'histoire a gardé les noms de
quelques chercheurs: le serrurier Besnier, de Sablé, le chanoine
Desforges, d'Etampes, le physicien Barthélemy Lourencaó, de
Lisbonne, le marquis de Bacqueville, et le mécanicien (ensuite
aéronaute), Blanchard des Andelys.
Il faut arriver tout de suite à l’année 1893 et aux études pratiques
de vols planés effectués par l’Allemand Otto Lilienthal pour trouver
le véritable début de l’aviation. Cet inventeur cherchait à établir par
expérience la meilleure forme à donner à une machine volante et
voulait acquérir, avant tout, les réflexes indispensables à l'équilibre